Dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 décembre 2024, la résidence du leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a été victime d’un acte de vandalisme. Des individus, toujours non identifiés, ont dégradé la porte d’entrée de sa maison située dans le Loiret.
D’après nos informations, les auteurs de cet acte ont pénétré la propriété en découpant une partie du grillage avant de s’introduire par effraction dans la maison via une fenêtre. Des tags insultants et outrageants ont été laissés sur les lieux. Le procureur de la République, Jean-Cédric Gaux, a annoncé l’ouverture d’une enquête confiée à la brigade de gendarmerie de Bellegarde afin d’identifier les responsables.
Sur les réseaux sociaux, Jean-Luc Mélenchon a exprimé son inquiétude et son désarroi, regrettant d’avoir appris l’incident par voie de presse. « Je crains pour mes livres », a-t-il écrit sur X (anciennement Twitter).
Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, a dénoncé une mise en danger intolérable des figures politiques : « Notre mise en danger par ceux qui nous mettent des cibles dans le dos doit immédiatement cesser. »
De son côté, Marine Le Pen a fermement condamné ces actes, les qualifiant de « lâches », et a appelé à une sanction exemplaire contre les responsables. Elle a également exprimé son soutien à Jean-Luc Mélenchon, malgré leurs divergences politiques.
David Lisnard, maire LR de Cannes, a souligné la gravité de cet incident, qu’il considère comme un symptôme inquiétant d’une démocratie affaiblie. « Tout cela est inadmissible et grave. Notre démocratie est malade », a-t-il écrit sur X.
Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cette effraction.
Samiratou KASSOUMOU