Ce samedi 21 décembre 2024, le Centre culturel et de formation (CCF) Bio Tchané a été officiellement inauguré pour le grand bonheur des populations de Djougou et de la Donga. À cette occasion, plusieurs personnalités politico-administratives ont répondu présentes, témoignant ainsi de leur engagement envers la vision du ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, qui place la promotion de l’emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes au cœur de ses priorités, comme l’a souligné le maire de la commune de Djougou.
« Monsieur le ministre d’État, en décidant de créer ce centre dont nous procédons à l’ouverture officielle aujourd’hui, vous avez répondu aux besoins urgents de notre département en matière d’éducation et de formation des jeunes. Ces besoins sont immenses », a déclaré le maire Yaya Idrissou. Il a ajouté : « Les centres de lecture sont rares, et les moyens modestes des parents ne leur permettent pas de fournir à leurs enfants les ouvrages nécessaires à une instruction adéquate ». Pour conclure, le maire a insisté sur le fait que « Ce centre contribuera de manière significative à combler les déficits éducatifs auxquels notre département est confronté ».
La directrice du centre, Inès Allognon, a ensuite pris la parole pour rappeler la vision de ce lieu de savoir, qui se résume en ces termes : « Une famille soucieuse de laisser un héritage significatif aux générations actuelles et futures, déterminée à bâtir une société plus inclusive et plus prospère ». Pour elle, le Centre culturel et de formation Bio Tchané sera un catalyseur de créativité, d’innovation et d’apprentissage. Le centre proposera des formations diversifiées couvrant aussi bien des domaines classiques que techniques.
À cette occasion solennelle, le Conseiller technique aux affaires sociales (CTAS) du ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané a rendu un vibrant hommage à ce dernier. Dans son témoignage, il a déclaré : « ABT ne se contente pas de donner un poisson pour apaiser une faim passagère. Non, il est dans l’apprentissage. C’est un pédagogue, un visionnaire. Il veut apprendre aux gens à pêcher, raison pour laquelle il insiste tant sur l’entrepreneuriat, surtout pour les jeunes. Le ministre d’État croit profondément que la jeunesse béninoise est capable de déplacer des montagnes », a-t-il souligné devant la grande foule présente.
Au-delà de son rôle de centre de formation, cet endroit revêt une importance historique. Le président de la Fondation Bio Tchané, Mouhamadou Bio Tchané, a déclaré : « Ce mur abrite des souvenirs précieux et des instants de partage et de communion. Chaque pièce raconte une histoire, chaque coin de cette maison évoque les premières étapes de nos vies ». Il a ajouté : « Cette demeure représente la jeunesse de notre histoire collective. C’est un point de départ que nous chérissons profondément ».
Le ministre d’État chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, qui est à l’origine de la création de ce centre, a rappelé les trois piliers sur lesquels ce projet repose. Selon lui, le premier pilier consiste à former les jeunes dans les matières scientifiques. « Dans la Donga, il y a des enfants qui arrivent en terminale sans avoir jamais eu un seul livre de mathématiques ou de physique, c’est l’un des problèmes que ce centre souhaite résoudre », a-t-il précisé. Le deuxième pilier vise à renforcer les capacités des adultes dans les métiers, car le pays se digitalise. Le troisième pilier, enfin, est d’offrir un espace culturel pour tous. Cette dernière dimension a été illustrée par les prestations artistiques du groupe musical Kabiéssi de Parakou et des humoristes Chef Kromo et Sam du Barça. Le ministre d’État a également invité les bonnes volontés à contribuer librement au développement du centre.
À l’issue des différentes allocutions, la cérémonie s’est terminée par la coupure du ruban et une visite guidée des installations.
Alassane IMOROU SANDA