Si les différentes sorties et projets des politiques en l’occurrence les partis de l’opposition, sont destinés à influencer le cours du programme politique du chef de la Rupture, ils auront commis une erreur fondamentale. Pour un homme de sacrifice qui ne pense même plus à son confort personnel fait de gloire et d’acceptation des gueux et des autres entités qui n’ont de vie que d’exprimer leur aigreur contre le beau, le bien et la bonne gouvernance, le président Patrice Talon ne pense pas se laisser distraire. La solennité de sa profession de foi au profit du développement de notre pays, à son discours sur l’état de la Nation devant le parlement, est, on ne peut plus claire sur son intransigeance à continuer sur la voie qu’il a tracée pour rompre avec les vilaines habitudes qui ont plombé les chances du développement de notre pays depuis 1960.
Et il a été clair : « Le Bénin est au-dessus de tout ; la démocratie et la compétition politique devront, désormais, être exclusivement et absolument au service de notre développement. » Tirant leçon de ce que les peuples africains ont le don de se tromper, de se détourner de l’essentiel pour des mots, le président Talon n’entend pas mettre en péril cette chance de notre pays d’amorcer finalement le virage du développement. Cette portion de son discours, en dit long sur son engagement : « Finie l’usurpation du pouvoir politique par des vendeurs d’illusions incompétents et mal intentionnés… » Autrement dit, si les vautours et carriéristes de la politique rêvent de s’unir à la remise en cause des acquis de la Rupture, ils se trompent.
Aussi, ceux qui mijotent d’inquiéter la république de quelques façons, devront intégrer dans leur projet que la citadelle du développement de notre pays est imprenable. Et il n’y aura aucun traitement de faveur, ni de compromis au profit de quiconque qui se rendra coupable d’un tel crime :
« Aucune supplication, aucun râlement, aucune menace ne nous fera reculer. Aucun compromis politique préjudiciable à notre développement ne sera concédé pour plaire à qui que ce soit, ou pour satisfaire un quelconque consensus politique… » Voilà qui est clair. Le président Talon est posté en sentinelle, arme au poing pour sécuriser notre envol au cœur du développement.
Une mise en garde solennelle devant témoins.
Aboubakar TAKOU