À peine réinvesti dans le Bureau ovale, Donald Trump entame son second mandat avec fracas, orchestrant une vaste opération d’expulsions de migrants clandestins.
C’est une promesse de campagne que Donald Trump n’aura pas tardé à concrétiser. Moins d’une semaine après avoir prêté serment, le président américain a décrété « un état d’urgence nationale » à la frontière sud. Dans la foulée, il a annoncé le déploiement de troupes et le lancement d’une opération visant à expulser les « étrangers criminels », affichant ainsi sa volonté de restaurer une frontière hermétique face à l’immigration clandestine.
Parmi les millions de migrants illégaux, selon les données des douanes et de la protection civile, 58 000 migrants africains ont été enregistrés à la frontière avec le Mexique en 2023. C’est quatre fois plus que l’année précédente, dont 102 Béninois.
Un total de 265 migrants expulsés des États-Unis ont atterri vendredi au Guatemala, selon les autorités locales. La Maison Blanche a également annoncé que quatre avions transportant des migrants expulsés étaient partis pour le Mexique, bien que Mexico n’ait pas confirmé cette information.
« Nous sortons les pires criminels » du pays, a assuré M. Trump à Asheville (Caroline du Nord), sa première étape. Donald Trump a promis d’expulser au total des « millions » de personnes.
Ci-dessous, la liste des expulsés :
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