Le professeur Joël Aïvo se présente demain pour sa deuxième audience devant le juge la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). A cette audience, le juge devra choisir entre la demande du procureur et celui des avocats du des avocats du professeur Joël Aïvo.
En effet, le procureur spécial Mario Metonou, pour sa part, demande à la Cour de se déclarer incompétente et de renvoyer le dossier en instruction. Si le juge devrait opter pour cette décision, cela signifierait un retour en prison pour le professeur Joël Aïvo en attendant un nouveau procès. L’autre point de vue adverse seraitt la position des avocats du professeur qui demandent une remise en liberté pour leurs clients, le professeur Joël Aïvo et son coaccusé Alain Gnonlonfoun.
Pour étayer cette demande, les avocats sont revenus sur l’illégalité de son arrestation, sa « mise en détention provisoire pendant 90 jours, alors que l’article 402 du Code de procédure pénale prévoit une comparution immédiate, soit au plus tard en 72 heures ». Dans ce dossier selon Me Barnabé Gbago, l’un des avocats de Joël Aïvo, « l’objectif est de faire le plus de mal possible et d’empêcher le professeur de prendre racine dans le paysage politique ».
Le juge sera donc appelé à départager ce dilemme qui s’il est favorable à la défense permettra au professeur Aïvo de rentrer chez lui et d’être mis sous convocation ou dans le cas contraire de rester en prison et attendre un nouveau procès.
AK