Dans une décision rendue le 20 février 2025, la Cour constitutionnelle a examiné la requête déposée contre Rachidi Gbadamassi, ministre conseiller à la défense, suite à ses propos envers Maître Adrien Houngbédji.
La haute juridiction a conclu que les propos de M. Gbadamassi ne constituaient pas une violation de la Constitution. Selon la Cour, ces propos s’inscrivent dans le cadre de l’animation de la vie politique. « Les propos incriminés, utilisés, du reste, dans le cadre de l’animation de la vie politique, ne révèlent pas une menace sur l’ordre constitutionnel, la paix et l’unité nationale », a déclaré la Cour constitutionnelle.
Cette décision clarifie un aspect important de la liberté d’expression dans le contexte politique béninois.
Alassane IMOROU SANDA