Le 6 mars 2025, la Cour constitutionnelle du Bénin a rendu une décision majeure en validant la participation de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR) à la désignation des chefs de village et de quartier. Cette décision, qui rejette deux recours en inconstitutionnalité, clarifie le rôle et les droits de l’UPR dans ce processus crucial.
Les recours ont été initiés par un citoyen et par Nourénou Atchadé, vice-président du parti Les Démocrates. Le citoyen a argué que l’UPR, créé en 2022, ne pouvait prétendre à une influence dans un processus basé sur les résultats des élections communales de 2020. Nourénou Atchadé a, quant à lui, accusé la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) de violation des articles 26 et 35 de la Constitution.
La Défense de l’UPR et de la CENA
L’UPR a répondu en clarifiant sa chronologie, expliquant que le parti initial, UP, a été créé en 2018 et a participé aux élections de 2020. La fusion avec le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) en 2022 a donné naissance à l’UPR. La CENA a justifié sa décision en se basant sur les résultats des élections de 2020 et sur la fusion des partis, reconnue par le ministère de l’Intérieur.
La Décision de la Cour Constitutionnelle
Après examen des arguments, la Cour a conclu que l’UPR, en tant que successeur de l’UP, avait légitimement participé aux élections de 2020. Elle a estimé que la CENA n’avait pas agi de manière discriminatoire en attribuant des sièges à l’UPR. La Cour a donc rejeté les recours, validant la participation de l’UPR à la désignation des chefs de village et de quartier.
Cette décision de la Cour constitutionnelle clarifie un point important du processus de désignation des chefs de village et de quartier au Bénin. Elle confirme la légitimité de la participation de l’UPR, tout en rappelant l’importance du respect des principes constitutionnels et légaux.