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Politique Société

Légalisation de l’avortement au Bénin : L’He Aké Natondé oppose un niet catégorique

Ces derniers jours, les avis divergent au sein de l’opinion publique, depuis l’annonce de la loi portant autorisation de l’Interruption Volontaire de Grossesse au Bénin. Après la réaction défavorable du président de l’Assemblée Nationale, Louis Vlavonou, concernant cette loi, le député de la 24ème circonscription électorale Aké Natondé, lui emboite le pas, en levant sa voix contre l’autorisation des IVG.

Dans un monde où la démographie représente un facteur incontournable pour le développement économique de chaque pays, le député Aké Natondé trouve que la légalisation de l’avortement constituerait un véritable handicape pour un Bénin réussi. « Les enfants constituent la force de travail pour le développement de notre pays »  a-t-il affirmé. Puisque ces enfants dont il s’agit seront les adultes de demain, aux mains desquels l’avenir du pays sera posé, ce projet de loi qui prônerait la destruction de ces âmes innocentes, ne va pas de pair avec le Programme d’Actions du Gouvernement qui envisage un Bénin prospère d’ici quelques années. C’est pourquoi « ce projet de loi mérite d’être purement et simplement retiré ».    

Pour Aké Natondé, la légalisation de l’avortement qui impliquerait la vente sans exigence d’une ordonnance médicale de certains médicaments dans les pharmacies, serait plus meurtrière pour les filles et femmes du Bénin que la pandémie du coronavirus. Ainsi, il est important de sauver la vie de la gent féminine, en évitant d’exposer les femmes aux conséquences de l’avortement qui vont de la stérilité à la mort.

Brunelle TCHOBO (stag)

Voici pourquoi je voterai contre la loi autorisant les interruptions volontaires de grossesse:

– parce que la vie humaine est sacrée, il ne nous revient pas de légaliser une industrie de la destruction en série dans l’espace et dans le temps des âmes innocentes qui constitueront demain la force de travail et de développement du Bénin.

– parce que nous devons sauver nos filles des affres d’avortements pouvant conduire à leur stérilité ou même à leur mort, nous devrions ranger ce projet de loi.

– parce que d’un point de vue économique, la population du Bénin qui ne compte que moins de 12 millions d’âmes ne peut être soumise à une cure de restriction des naissances quand on connaît la démographie des pays de la sous-région notamment le Nigéria.

– parce que le Bénin doit dire non au diktat des bailleurs de fonds qui veulent contrôler jusqu’à notre respiration,  il convient de dire non à une telle loi.

– parce que la loi de 2003 sur la santé sexuelle et la reproduction règle les problèmes liés aux grossesses à risque et aux grossesses issues des cas de viol, ce projet n’a pas sa raison d’être.

– parce que la libéralisation de la vente des médicaments provoquant les avortements qui désormais seront vendus sans ordonnance médicale constituera un problème de santé publique qui risque d’être plus meurtrier que la COVID-19, ce projet de loi mérite d’être purement et simplement retiré.

– parce que le débat sur cette question sensible n’a  été fait qu’entre partisans de l’IVG, il est important de reconnaître que le projet n’a pas été suffisamment mûri.

Je voterai donc contre ce projet de loi.

 AKE Natondé

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