(18 milliards de dollars pour sauver 24 millions de vies)
Sous l’égide du Caucus des parlementaires pour l’élimination du paludisme, une réunion de haut niveau s’est tenue ce vendredi au Golden Tulip Hôtel Le Diplomate de Cotonou. Objectif : mobiliser les acteurs nationaux autour d’un enjeu planétaire, la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial, cruciale pour la lutte contre le paludisme, le VIH/Sida et la tuberculose au Bénin.
L’initiative, soutenue par l’organisation Speak Up Africa, a rassemblé parlementaires, membres du gouvernement, société civile et partenaires techniques. Elle s’inscrit dans l’objectif ambitieux du Fonds mondial : réduire de 64% la mortalité liée à ces trois pandémies d’ici 2029. Un défi qui nécessite une mobilisation financière internationale de 18 milliards de dollars pour, selon les projections, sauver 24 millions de vies.
Face au retrait progressif de certaines subventions et aux coupes budgétaires, la recherche de financements durables et la mobilisation de ressources domestiques sont devenues impératives. Franck Oke, conseiller de Speak Up Africa, a insisté sur le « rôle crucial des parlementaires » pour lever des fonds internes, un message relayé par la représentante du ministre de la Santé, Anita Wadagni, qui a salué cette réflexion sur la diversification des sources de financement.
Cinq présentations ont nourri les débats, abordant l’état des financements, l’impact des maladies sur les communautés et les priorités pour le prochain cycle (2027-2029).
L’Appel de Cotonou : un engagement ferme des parlementaires
La rencontre s’est conclue par un fort message d’engagement, lu par l’honorable Natondé Aké. Les parlementaires béninois se sont engagés à « ne reculer devant rien pour sauver des vies » et à œuvrer pour un système de santé plus solide et plus équitable. Ils ont lancé un appel solennel aux donateurs internationaux, à la diaspora et au secteur privé pour un soutien accru dans ce combat commun pour la santé.



