L’assurance maladie a été rendue obligatoire au Bénin par le législateur, à travers l’article 17, de la loi N° 2020-37 du 3 février 2021.
Suite aux polémiques suscitées par l’annonce de cette loi, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin, a expliqué le bien-fondé de cette décision, en la faveur de tous citoyens béninois, mais en particulier, ceux vivants dans une pauvreté extrême.
Objectif, assurer une bonne couverture sanitaire sur toute l’étendue du territoire national, et garantir la prise en charge de tous les Béninois, et surtout, les plus démunis, l’assurance maladie sera mise en œuvre par le projet ARCH, sous la gestion de l’Agence Nationale de la Protection Sociale (ANPS), sous tutelle du ministère des affaires sociales et de la microfinance. La santé n’a pas de prix, dit-on. Alors, cette mesure a été prise par la rupture, pour prévenir les maladies, et aussi, pour prendre en charge les malades, afin d’accompagner le citoyen lambda, dans ses soucis de santé.
Selon le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin, reçu par RFI, « Cela permettra de garantir encore un peu plus pour le panier de base, qui comporte les maladies les plus basiques que les populations soient amenées à faire de manière récurrente, l’accès aux soins pour les populations qu’elles soient, et où qu’elles se trouvent ». Car estime t-il que les soins de santé ne devraient aucunement être coûteux pour les citoyens.
Quant aux déserts médicaux remarquables dans le septentrion, Benjamin Hounkpatin a rassuré que des systèmes sont en train d’être mis en place par le gouvernement, afin de motiver les ressources humaines à s’y rendre.
Brunelle TCHOBO (stag)