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Politique

Gbadamassi : La pierre rejetée devenue la pierre angulaire de Parakou

« La vraie grandeur d’un homme ne se mesure pas à la facilité de ses victoires, mais à la noblesse de ses combats. »

Né à Parakou, grandi dans cette même ville où il a fait ses premiers pas d’enfant avant d’y apprendre l’alphabet, de poursuivre le secondaire et le supérieur pour devenir l’homme qu’il est aujourd’hui. Rachidi Gbadamassi n’a jamais pu se résoudre à laisser sombrer la cité qui l’a vu grandir et qui lui a tout donné.

À chacune de ses prises de parole, il ne manque jamais de le rappeler : Parakou coule dans ses veines.
Mais cette ville, il l’a vue prise en otage par une opposition autoproclamée, sans véritable projet, vidée de toute vision constructive, une opposition qui n’avait “rien sous le capot”, un prétendu géant aux pieds d’argile.

Face à cette décadence programmée, une décadence nourrie, selon lui, par la myopie politique et l’opportunisme de certains venus en politique sans réelle vision pour le développement local, l’honorable et ministre conseiller Gbadamassi a refusé de rester spectateur. Il s’est dressé, souvent seul, contre ces opportunistes venues en politique par hasard, pour tirer Parakou vers le bas.

Sinon, comment comprendre qu’un parti qui se disait bien structuré ait pu révéler autant de désordre, d’improvisation et de mauvaise organisation en moins de deux semaines, au point de perdre sa place à la présidentielle ?
Même lorsque ses adversaires, mus par la jalousie de sa notoriété, ont orchestré son échec politique dans l’espoir de l’abattre, Gbadamassi a tenu bon, tel le Christ portant sa croix.
On a voulu le faire détester de son propre peuple, en vain. On a tenté de l’exclure de la gestion de la cité à travers des groupes ségrégationnistes créés de toutes pièces, encore en vain. Tout a été fait pour le déstabiliser, toujours en vain. Car ce que Dieu donne, nul ne peut le lui ôter.

Mais pour Gbadamassi, son engagement n’a jamais été motivé par des rancunes personnelles, mais par la volonté de ne pas voir son pays et surtout sa ville natale tomber entre les mains d’amateurs politiques.
Soutenu par la confiance du Président Patrice Talon, il s’est tenu debout, seul contre tous, dans la 8ᵉ circonscription. Avec la foi, la conviction et l’amour de sa ville natale comme seules armes, il a résisté aux attaques d’une opposition qui n’était qu’une chimère, un monstre d’ombre sans véritable consistance.
Et aujourd’hui, le masque est tombé. Le pays tout entier voit ce qu’il y avait derrière le voile : rien, du vent, du néant.
Ceux qui jadis le critiquaient, l’insultaient, et qui sont allés jusqu’à lui attribuer la chute politique d’un de ses collègues ministres, viennent aujourd’hui lui présenter leurs excuses et reconnaître la justesse de son combat.
Car en défendant Parakou, Gbadamassi a sauvé bien plus qu’une ville : il a préservé l’honneur et la stabilité du Bénin.
Si cette opposition désorganisée et sans boussole avait accédé au pouvoir, que serait devenu notre pays, notre fierté sur le plan international, après ce que nous avons vu ces deux dernières semaines ?
Au-delà de son propre combat, il faut aussi auréoler le Président Patrice Talon, qui n’a pas prêté attention aux racontars ni aux campagnes de dénigrement visant Rachidi Gbadamassi. Le chef de l’État a su voir au-delà des rumeurs et accorder sa confiance à un homme de terrain, un patriote sincère, en le nommant Ministre Conseiller, là où d’autres l’avaient ignoré. Car il ne faut pas l’oublier : Rachidi Gbadamassi fut l’un des piliers du G13, qu’il a contribué à bâtir et à renforcer au profit de l’ancien président Boni Yayi, qu’il a loyalement servi pendant dix ans sans jamais obtenir la moindre nomination ministérielle malgré ses loyaux services. Il aura fallu Patrice Talon pour que justice lui soit rendue, pour qu’il ajoute à son riche parcours, cette reconnaissance méritée.
Des deux présidents, qui aura été le plus reconnaissant ? La réponse semble évidente. Et si aujourd’hui Rachidi Gbadamassi agit avec détermination, c’est parce qu’il en a le droit moral et politique. Parakou mérite plus, et pour combler son retard abyssal, il faudra d’autres fils aussi dévoués, courageux et visionnaires que lui. Oui, Rachidi Gbadamassi mérite d’être décoré pour son courage à avoir affronté, souvent seul, une opposition qui enlisait sa ville dans la stagnation et la confusion.

Dans cette avancée, il marche dans les pas de son président Patrice Talon et de son parti, le Bloc Républicain, qui ont choisi le jeune et dynamique Ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, pour poursuivre la construction de la maison Bénin.
« La vraie grandeur d’un homme ne se mesure pas à la facilité de ses victoires, mais à la noblesse de ses combats. »
Aujourd’hui, Parakou peut être fière de compter parmi ses fils un homme qui, contre vents et marées, a su rester debout : Rachidi Gbadamassi, la pierre rejetée devenue la pierre angulaire.

Arnaud KOUMONDJI

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