- Ce qu’il dit d’u proche de Boni Yayi
Dans une intervention remarquée, le Président Patrice Talon a vivement dénoncé les agissements d’un compatriote qui, sur les réseaux sociaux, s’emploie à détruire l’image du Bénin en décourageant les investissements étrangers. Le chef de l’État a révélé avoir reçu une demande d’intercession en faveur de cet individu, une requête qu’il a fermement rejetée, illustrant ainsi sa détermination à défendre la réputation du pays contre les campagnes de dénigrement intérieures.
Le Président Patrice Talon a mis en garde avec fermeté un compatriote qui mène, selon lui, une campagne de dénigrement du Bénin sur les réseaux sociaux. Lors d’un entretien, le chef de l’État a dénoncé avec véhémence les agissements de cet individu qu’il a présenté comme un proche de l’ancien Président Boni Yayi, dont les publications dissuadent les investisseurs étrangers de venir au Bénin.
« N’allez pas au Bénin, vous serez escroqué »
Le Président Talon a décrit les messages publiés par ce compatriote comme extrêmement préjudiciables. « Il dit aux gens de ne pas venir au Bénin. Vous serez escroqué, vous serez broyé, vous serez mis en prison. Les Béninois sont des voleurs… L’État même du Bénin va vous escroquer », a-t-il rapporté, visiblement indigné.
Selon le chef de l’État, cet individu est un « sympathisant des Démocrates » et un « projet » de l’ancien Président Boni Yayi. Il a souligné le paradoxe d’un Béninois qui travaille activement à saper la crédibilité internationale de son propre pays.
Une demande d’intercession rejetée
Le Président Talon a révélé une rencontre récente avec Boni Yayi lui-même, qui serait venu le solliciter pour « faire quelque chose » en faveur de cet activiste et d’autres personnes détenues pour des actions similaires. « Il m’a prié de faire quelque chose pour les libérer », a confié le chef de l’État.
Sa réponse a été sans appel : « Je lui ai dit : mais je fais quoi, Monsieur le Président ? C’est la justice, je ne commande pas la justice ». Patrice Talon a même suggéré que l’ancien chef de l’État pourrait être le commanditaire de ces agissements. « Je lui ai dit : ah bon, non, vous êtes commanditaire ? Ce n’est pas bien, ce n’est pas bien », a-t-il relaté.
La défense de l’image nationale, une priorité
Cette sortie publique du Président Talon souligne la sensibilité accrue du gouvernement aux campagnes de communication négative qui pourraient affecter les investissements et l’image internationale du Bénin. Le chef de l’État a montré sa détermination à ne pas céder à ce qu’il perçoit comme du chantage et à protéger la réputation du pays contre les attaques venues de l’intérieur.
« Il ne peut pas prédire le Bénin. Il n’aime pas le Bénin négativement », a-t-il lancé, résumant son incompréhension face à une telle attitude de la part d’un de ses compatriotes.
WM



