La vice-présidente du Bénin et présidente en exercice de la Conférence internationale des Grandes Chancelleries francophones, Mariam Chabi Talata Zimé Yérima, était en mission du 22 au 29 novembre 2025 en Guinée équatoriale puis au Sénégal. Elle a dressé un constat globalement positif de l’avancement des préparatifs de la 12ᵉ édition de la Conférence, prévue pour février 2026 à Malabo.
Malabo : un dispositif organisationnel jugé solide
La première étape de la tournée a conduit la délégation béninoise à Malabo, où elle a été reçue par les autorités de la Grande Chancellerie équato-guinéenne. Le 23 novembre, une séance de travail dirigée par le Grand Chancelier Daniel Ncego Ncego a permis d’examiner un rapport technique en dix-sept points portant sur l’organisation, la logistique, le protocole et les aspects techniques de l’événement.
Selon les conclusions de cette rencontre, le pays hôte affiche une préparation « très avancée », soutenue par une volonté affirmée d’accueillir une conférence d’envergure internationale. La délégation a également inspecté le Centre international de conférences de Sipopo, site retenu pour les travaux, qui comprend un auditorium de 2 000 places et une salle de réunion de 300 sièges.
Mariam Chabi Talata a été reçue en audience par le président Téodoro Obiang Nguema Mbasogo, auquel elle a présenté les premiers constats de la mission de suivi.
Étape de Dakar : plaidoyer pour un renforcement institutionnel
Le 26 novembre, la vice-présidente du Bénin a poursuivi sa tournée au Sénégal. Accueillie à Dakar par le Grand Chancelier Général Meïssa Niang, elle a participé à une séance de travail élargie. Les autorités sénégalaises ont salué la mise en œuvre des recommandations issues de la rencontre de Cotonou et ont réaffirmé leur engagement en faveur du renforcement institutionnel de la Conférence.
Parmi les propositions soutenues figure la demande d’un statut d’observateur auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), jugé essentiel pour accroître la visibilité et l’influence de l’instance.
Une audience avec le président Bassirou Diomaye Faye a permis de consolider ces échanges et de réaffirmer l’importance de la coopération entre chancelleries francophones.
François d’Assise BATCHOLA



