(Qu’on lui force la main à prendre la grabataire et moribonde Fbf de de Chacus)
Le festival WelovEya, à sa première édition, n’avait pas caché son secret. Il s’était affiché comme le plus grand rendez-vous musical de fin d’année. Né du génie d’un enfant du Bénin, notre pays croyait en faire un festival africain. Mais c’était sans compter que le promoteur Lionel Talon est le meilleur dans la combinaison entre professionnalisme, ambition et capacité à trouver les moyens pour nourrir cette ambition. Ainsi, dépassant nos frontières terrestres, WelovEya a conquis la planète tout entière. Ce n’est plus un festival africain, encore moins béninois. Il est international.
La qualité exceptionnelle de la brochette d’artistes invités pour la beauté de cette 4ᵉ édition en dit long sur le pragmatisme des ambitions du promoteur Lionel Talon.
Du Nigérian Davido au Gabonais L’oiseau Rare en passant par Wizkid, Tiwa Savage, Burna Boy, Diamond Platnumz, Gims, Kaaris, Gradur, Keblack, Naza, La Mano, Denden, Triangle des Bermudes, Joé Dwèt Filé, PCEE,
Himra, Didi B, Sindika et l’Ivoirien Suspect 95 ; la plupart des sommets de la crème musicale internationale étaient au rendez-vous de Cotonou, avant-hier et hier sur la Place de l’Amazone.
Pour vivre l’ambiance, les vols en direction du Bénin étaient tous pleins. Les hôtels, que ce soit à Cotonou, Ouidah, Porto-Novo ou Allada, ont chacun connu sa période de vache grasse. Les agences de déplacements ont vu leurs chiffres d’affaires relever. Ne parlons pas des autres acteurs du tourisme. WelovEya a l’un des modèles économiques les plus avancés et des plus réussis du showbiz béninois. Cotonou a affiché ses sourires des beaux jours jusqu’à enterrer définitivement le stress de l’attaque manquée du dimanche 07 décembre dernier. On gardera de cette fête des 27 et 28 décembre 2025, la réussite du volet sécurité qui est la colonne vertébrale de l’organisation d’un si méga concert. Personne ne s’est plaint. Tout a été fait dans les règles de l’art dans cette nouveauté qui est nôtre depuis bientôt 10 ans, le style Talon. Évidemment que personne n’avait parié sur une éventuelle coquille. Lionel est le fils de son père, qui n’est rien d’autre que le président Talon. Quand on a reçu une bonne éducation faite de responsabilité dans la liberté et le travail, on ne peut que devenir un Lionel Talon. Tel père, tel fils. Longue vie au festival international WelovEya et vive le Bénin qui se révèle.
Aboubakar TAKOU



