Les députés de la huitième législature ont adopté hier la loi-cadre sur l’enseignement technique et la formation professionnelle.
C’était à la faveur de la séance plénière d’hier tenue de main de maître par le numéro du parlement en présence du ministre en charge du secteur représenté par son collègue de l’agriculture
A écouter le rapport présenté par la Commission en charge de l’éducation que préside l’honorable Aké Natondé, ladite loi qui vient abroger certaines dispositions de la loi N°2003-17 du 11 novembre 2003 portant orientation de l’éducation nationale, introduit cette fois-ci des innovations telles que : la mise en place d’une approche éducative inclusive et holistique ; le pilotage de l’enseignement et la formation techniques et professionnels en collaboration avec le secteur privé ; la régulation des flux en inversant la tendance en faveur de l’enseignement et la formation techniques et professionnels ; le mode de gouvernance pédagogique et administrative ; l’arrimage de l’enseignement et la formation techniques et professionnels.
Selon le représentant du gouvernement, le ministre en charge des enseignements techniques et de la formation professionnelle, représenté par les ministres Gaston Dossouhoui a dit sa reconnaissance aux députés pour le travail qui a été fait et qui a conduit au vote de ladite loi. Il faut noter que l’arsenal est constitué de 56 articles articulés en 05 chapitres. Le second dossier sur lequel les députés se sont penchés est relatif au projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention portant création de l’Alliance Mondiale des terres arides. Ladite Convention, selon le rapport présenté par la Commission des finances de l’Assemblée Nationale du Bénin, a pour objectif global de renforcer la sécurité alimentaire des États membres en améliorant leur capacité individuelle de prévention et de gestion des crises alimentaires à travers l’entraide et la coopération tout en se basant sur les ressources individuelles ou collectives si nécessaires. De façon spécifique, cette convention vise à améliorer et développer les capacités individuelles et collectives afin de faire face aux risques de pénurie alimentaire ; commissionner des recherches et mettre en œuvre des mesures visant à développer de nouvelles solutions aux problèmes de sécurité alimentaire ; faire déployer une assistance mutuelle dans les circonstances exceptionnelles. La Convention portant création de l’Alliance mondiale des terres arides comporte un préambule avec 09 chapitres déclinés en 26 articles.
Ernest F. Latoundji