C’est pour préserver les acquis de la conférence Nationale des forces vives que l’Association les Amis de Monseigneur Isidore de Souza (A.M.I.S) a initié à l’endroit des hommes et des femmes des médias une séance de formation pour préserver la paix. Les responsables de cette association ont attiré l’attention des journalistes sur le rôle important qui leur incombe dans l’enracinement de la démocratie et la paix, pendant et après tout scrutin en République du Bénin.
Pour la Présidente de l’ A.M.I.S, madame Joséphine Kanankin, la session de formation vise à renforcé et à sensibiliser les acteurs des medias sur la culture de la paix et de la démocratie à travers les écrits de Monseigneur Isidore de Souza ; d’Analyser et identifier les spécificités des lois politiques du Bénin afin de préciser la responsabilité de chaque acteur pour une démocratie participative et durable ; et surtout de réfléchir sur le rôle et les responsabilités des médias dans la prévention des conflits électoraux ; etc.
La première communication de cette session qui a permis aux participants de se faire une idée sur la vision, la mission, les objectifs et le mode de fonctionnement de l’association des Amis de Monseigneur Isidore de Souza (A.M.I.S) a été présentée par Madame Marceline Gbèha épouse Afouda.
De cette première communication, on retient que l’A.M.I.S est crée le 19 août 2019 suite aux évènements poste électorale des législatives d’avril de cette année. Cette association se veut être un instrument de culture de la paix au Bénin et en Afrique. D’ailleurs la devise de l’association à savoir foi, l’engagement et la fraternité en dit beaucoup.
La deuxième communication qui avait pour thème : « Découvrir Mgr Isidore de Souza, sa méthode et ses sphères d’actions citoyennes » fut présentée par le père Rodrigue Gbédjinou. Le Révérend Père Gbédjinou a fait savoir à son auditoire « qu’il n’y a pas de démocratie sans une formation civique ». Le prélat a présenté diverses œuvres écrites des mains du Monseigneur Isidore de Souza. Après sa présentation, il a invité les journalistes à s’approprier des écrits de l’homme pour des investigations journalistiques.
Cette séance de formation a pris faim par la troisième communication qui était relative à certaines lois votées au parlement et qui suscitent l’incompréhension dans le rang des acteurs politiques du pays. Le juriste, fonctionnaire parlementaire et assistant à la commission des lois, Monsieur Christel-Fourier Donkpègan a lors de sa présentation faire la genèse des lois querellées avant de répondre sans langue de bois aux différentes préoccupations soulever par les journalistes.
Ange Aristide BYLL