Juste après l’intervention du maire de la localité qui n’a pas manqué d’éloges à l’égard du président pour les nombreux changements qui ont affecté sa commune, Patrice Talon a changé carrément de discours.
Ne voulant plus faire comme ailleurs où il présente de façon classique, chiffres à l’appui, les différentes réalisations faites dans différents domaines, santé, électricité, eau, route et sécurité, l’hôte de Akpro, a, par ses mots, changé de paradigme pour livrer la quintessence de sa pensée.
En effet, Patrice Talon a fait remarquer que l’exploit dont on peut aujourd’hui se flatter, est que notre action commune nous rassure que, ce qui n’avait pas été fait depuis plus d’un demi-siècle, est aujourd’hui plausible en une décennie, tant les chiffres réalisés en cinq ans, à peine, augurent de cet exploit.
On ne faisait rien de sérieux. En exemple les couvertures exprimées jadis mais qui n’étaient que la somme des premières pierres déposées çà et là. Et paradoxalement dans tous les domaines.
Aujourd’hui, à peine un quinquennat et déjà, la tendance est renversée de sorte que tout peut être rêvé d’être achevé en deux quinquennats au plus.
Et tout ça, conclut Patrice Talon, est le fruit de nos efforts à tous.
Ce qui nous a manqué durant des générations, est aujourd’hui, par notre sérieux à nous tous, en passe d’être réglé.
En exemple, le secteur de l’électricité. Aujourd’hui en 18 mois maximum, le Bénin sera non seulement en autonomie énergétique, mais pourra même vendre aux autres pays.
Et les quelques coupures qui ne sont plus du délestage, sont le fait de la vétusté de notre réseau qu’il va falloir revoir parce que, fatigué et dépassé.
Maintenant que le courant existe, il va falloir répondre aux problèmes des réseaux qui ne sont pas dimensionnés pour véhiculer cette demande, ce débit.
Voilà pourquoi, le président Talon peut aujourd’hui se féliciter et féliciter par la même occasion, chaque Béninois pour ce sacrifice consenti pour changer nos habitudes et congédier le mauvais sort des 44 milliards de Maria-Gléta qui n’a même pas pu faire allumer une bougie.
C’est en tirant leçon de ce mauvais sort de pillage du pays dans ce semblant de démocratie contre le développement qui le pousse aujourd’hui à la meilleure réforme : la Renaissance.
Et qui dit Renaissance, dit, mettre un accent sur le sérieux et la bonne gouvernance comme on le fait de la démocratie, des libertés et autres.