Depuis la mise en route de la décentralisation dans notre pays, chaque leader est préoccupé par le développement de sa cité. Lorsqu’on sait que l’arrondissement d’Agouè est l’une des premières villes à avoir accueilli des colons, il est clair que sa jeunesse soit éclairée et émancipée.
Ce peuple laborieux en plus des travaux de pêche et de production de légumes, d’ognons, de choux, etc.… est fort de sa culture qui fait son identifié aux plans national et international. On peut sans se tromper, évoquer la fête identitaire de prise de la Pierre sacrée qui rassemble des milliers de pèlerins chaque année de septembre à novembre. Cette fête regroupe des touristes venant des quatre coins du monde. Curieusement, il n’existe pas à la date d’aujourd’hui, une place officielle, ni une maison de jeunes pouvant servir de cadre pour les manifestations. Mieux, cet arrondissement n’a pas une place pouvant contenir 30 personnes assises. Pire, l’arrière-cour du siège de l’arrondissement est herbeuse et en proie aux lézards, margouillats, serpents et autres.
Les populations à travers la jeunesse d’Agouè n’admettent pas le sort réservé à cette ville phare de la commune de Grand-Popo. Si rien n’est fait pour tout moins procéder au nettoyage de l’arrière-cour de cet arrondissement dans les prochains jours, nous serons dans l’obligation de continuer la dénonciation de l’insalubrité grandissante au niveau de l’arrière-cour du siège de l’arrondissement.
Le conseil communal ainsi que les membres de l’association de développement sont interpellés pour jouer leur rôle. La ville d’Agouè avec ses nombreux cadres et même un chef d’État, le tout premier président togolais Sylvanus Olympio, ne mérite pas ce sort. Affaire à suivre !
Marturin Codjo/Mono Couffo