(Voilà pourquoi les chefs d’État mal élus demeurent toujours mieux que ces militaires brutaux)
« Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin ! » Dit Ecclésiaste 10:16. Pendant que les autorités béninoises appellent de tout leur vœu que leurs homologues nigériennes acceptent seulement de diligenter une enquête sur le sol béninois pour vérifier cette affaire de présence de bases militaires françaises en république du Bénin, et mieux, s’assurer si des légionnaires français de peau noire y séjournent, la bêtise prend corps ailleurs. C’est le capitaine burkinabé Ibrahim Traoré qui, comme un soldat défoncé au crack, vient se hisser au podium des médaillés de la violence verbale.
Il déclare tel un enfant gâté surpris par sa position actuelle, que la Côte d’Ivoire du président Alassane Ouattara et le Bénin de Patrice Talon se préparent à attaquer le Burkina-Faso, comme si la Cedeao avait menacé ce pays comme cela a été le cas de la junte nigérienne. Tout le monde se souvient que le président Talon avait effectué le 16 février 2023, un voyage dans son pays après le putsch qui l’a propulsé au pouvoir. Nulle part, il n’avait été question d’un échange sur les circonstances de sa prise de pouvoir. Qu’est-ce qui a pu donc se passer maintenant pour que Patrice Talon veuille penser à lui ? Le petit Ibrahim est en conjecture. Mais tout le monde comprend le jeu. Il faut bien qu’il trouve un faux alibi pour détourner les interpellations de la jeunesse du Burkina sur une piste panafricaniste pour camoufler son incapacité à faire des chiffres en économie.
Les militaires sont une catastrophe écologique pour l’économie. Ils doivent donc jouer les fous pour invectiver leurs aînés afin de réussir à focaliser l’attention de leur peuple sur le panafricanisme. Tant qu’un Kémi Séba restera friand de leurs sous, ils seront toujours décidés à continuer dans le mensonge au détriment du salut de leur peuple. Sinon d’où vient cette idée biscornue de formation de terroristes sur le sol béninois alors que 90% des efforts de notre armée sont consacrés aujourd’hui à la guerre contre cette pègre. Ce jeune militaire doit avoir quelques boulons mal serrés sous ce qui lui reste encore comme cheveux.
À suivre…
Aboubakar TAKOU