Corruption dans les passations des marchés publics et abus de fonction, c’est le chef d’accusation qui vaut désormais le maintien en détention provisoire de l’ex-directeur général de l’Agence nationaledes Transports terrestres (ANaTT), Thomas AGBEVA, et de 10 autres personnes tandis que 05 autres personnes sont sous contrôle judiciaire. C’est le verdict issu de l’audience du mercredi dernier à la CRIET par rapport aux 16 mis en cause présentés au Procureur spécial par la BEF.
Des accusés qui ne doivent leur accusation que des implications du fameux dossier fait de graves irrégularités à l’Anatt révélé par le Conseil des Ministres du 07 juillet 2021. Un dossier qui révélé les conclusions de l’audit réalisé sur la période de 2016 à 2020 à savoir : des défaillances sur l’organisation générale de l’Agence, « caractérisée par un cadre réglementaire inadéquat, l’insuffisance du personnel technique, la pléthore d’agents d’exécution, la prépondérance des traitements manuels de données ainsi que le défaut de protection de celles-ci ou de l’intégrité du système informatique.
Un dossier qui n’a pas encore dit son dernier mot car le pan des 2646 véhicules immatriculés frauduleusement sans être dédouanés est là bien que l’échéance du 14 juillet donnée au propriétaire de régulariser leur situation a été dépassée. A voir le dossier, l’affaire Anatt réserve encore de bien belles choses. Affaire à suivre !