(C’est à l’autre exilé volontaire en quête de papier, qu’il s’est confié)
Rachidi Gbadamassi. Qui s’y frotte s’y pique. On l’avait dit. Personne ne touche au président Patrice Talon sans subir la foudre du maître de la 8ème circonscription électorale. Valentin Djènontin, défraîchi par la perte de son biberon doré coincé à la maison d’arrêt de Cotonou dans cette affaire de coup d’État, n’avait de souffre-douleur pour se donner le moral, que le président Talon. Fuyant la justice béninoise qu’il a eu l’honneur de diriger, l’ancien agent du Cnhu Hubert K. Maga, a profité d’une chaîne de télévision française pour s’essayer à la reconnaissance à Olivier Boko, son patron, contre le président Talon. Il n’en fallait pas plus pour que Rachidi Gbadamassi lui donne un cours de droit politique sur ce qu’il ignore.
Tout le monde s’attendait à ce que le bébé nourri au biberon de Olivier Boko réagisse à la mesure de la lettre ouverte du député honoraire.
Mais c’est de la signature grincheuse de son ami sorti de prison par la générosité de la justice béninoise, Hamiss Dramane, que la merde est sortie: Répondre à ce criminel qui venait pleurer à la porte de mon bureau à la chancellerie pour le sauver d’un dossier qui l’accablait, c’est lui accorder d’importance. Mais le « grand criminel » de Gbadamassi lui, n’avait pas fui la justice de son pays dans cette affaire dans laquelle les magistrats béninois bien solidaires entre eux, ont rendu un non-lieu au profit du député.
On ne fabrique pas un coupable quand les coupables sont là, connus. Les tueurs du juge Coovi sont là. Le prisonnier politique de l’époque qu’on voulait coûte que coûte voir en boubou de coupable, est libre de ses mouvements après avoir fait face à la justice de son pays.
Ce qui n’est pas le cas de Valentin Djènontin qui a filé tel un bossu pour choisir de vivre dans la misère et le froid glacial.
On se demande dès lors, qui de Gbadamassi ou de Djènontin, est le criminel ? Hamiss Dramane qui a porté la voix de son maître dira aussi être en exil comme s’il a été chassé du pays. Ayant profité de la générosité de la même justice que son maître fuit, qu’est-ce qu’il cherche dans ce pays bien loin de la France ? Au dernière nouvelle, c’est la paresse de travailler pour nourrir sa famille qui le fait fuir. Il veut juste qu’on le nourrisse là-bas comme exilé alors que le Bénin attend de lui qu’il travaille pour nourrir sa famille abandonnée.
Les jeunes Béninois courent derrière la politique pour camoufler leur refus de travailler.
À suivre !
Aboubakar TAKOU