Après avoir trouvé solutions aux questions sociales, en ce qui concerne l’affaire Réckya Madougou, Jacques Ayadji demande aux politiques de laisser la justice béninoise faire son ‘‘Job’’ dans la sérénité. En effet, c’est ce qu’il faut retenir des argumentaires du président du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin).
Il faut dire que dans l’émission “L’entretien” de la chaîne de télévision E-Télé, ce dimanche 7 mars 2021, le président du Moele-Bénin a rappelé aux concernés que lorsqu’une affaire est pendante devant la justice, il n’est pas conseillé d’émettre son avis. Cela est de nature à orienter les décisions judiciaires. Il trouve que « A Moele-Bénin, nous sommes des républicains, et on n’a pas à influencer la justice par nos déclarations », a laissé entendre Jacques Ayadji.
En ce qui concerne la sortie de Modeste, le ministre estime être en possession de ‘’preuves accablantes’’, l’homme politique confirme que, seul le juge est habilité à analyser la qualité d’une preuve. C’est l’occasion également pour Jacques Ayadji d’inviter tous ceux qui avaient des intentions diaboliques pour conquérir le pouvoir à la retenue. Selon ses propos, être recalé à une élection pas n’est pas la fin du monde et donne exemple sur son parti. « Cela fait deux fois que nous avons été recalés pour des élections. Vous pouvez être recalés aujourd’hui et demain sera peut-être votre tour. », a-t-il laissé entendre.
Mais avant de prendre congé des téléspectateurs, le président Jacques Ayadji a également répondu aux questions de la journaliste allant dans le sens de la Conférence Nationale. Pour certains, l’homme politique sera incompris, lorsqu’il dit que ces assises sont comme un poison lent que les Béninois se sont donnés en 1990. C’est ce que confirme aujourd’hui, Ayadji, l’ancien syndicaliste. Pour lui, ce n’est pas la conférence nationale qui a mis fin au régime du Parti de la République populaire du Bénin (Prpb). Mais plutôt les luttes des classes sociales, notamment les élèves et étudiants.
« Cette Conférence est apparue à mes yeux comme une bouée de sauvetage de ce régime consécutivement au discours de La Baule de François Mitterrand qui avait conditionné l’aide de la France aux pays africains qui se lancent dans le processus démocratique. Le président Mathieu Kérékou était donc obligé de convoquer ces assises », a-t-il dit.
Geoffroy ALLOKPON