(Ce qu’on peut retenir de l’audience de ce mercredi)
Le procès de l’homme d’affaires Olivier Boko et de l’ex-ministre Oswald Homéky a repris ce mercredi 22 janvier 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) après la suspension d’hier mardi.
En effet, aux environs de 8 heures 03 minutes, l’homme d’affaires Olivier Boko, l’ex-ministre des Sports Oswald Homeky et leurs co-accusés sont arrivés et installés une fois encore dans la salle d’audience pour comparaître à nouveau devant la chambre de jugement de la Criet en siégeant en matière criminelle. À l’ouverture de l’audience à 9 heures 22 minutes après une première suspension de l’audience, Olivier Boko a exprimé son mécontentement. « J’ai les moyens de me prendre mes propres avocats. Je ne veux pas d’avocats commis d’office », a déclaré l’homme d’affaires tout en colère. Il dénonce l’impossibilité pour lui de téléphoner à des avocats depuis la prison. Le procureur spécial de la Criet Mario Mètonou a alors demandé à la Cour de renvoyer le dossier et de saisir le bâtonnier pour des formalités de commissions d’office d’avocats. Le juge a accédé à cette demande et renvoyé à nouveau le dossier à demain, jeudi 23 janvier 2025.
Il faut rappeler qu’au cours du procès du mardi 21 janvier 2025, les débats n’ont pas pu évoluer suite à une demande de la défense qui a été rejetée. En effet, la défense avait contesté la composition de la Cour qui siégeait en matière criminelle et qui était composée de trois juges, dont un juge président et deux assesseurs.
Selon la défense, cette formation judiciaire serait contraire aux dispositions de l’article 254 du Code de procédure pénale. Mais à travers un communiqué, le Procureur Spécial de la Criet est venu tout balayer et a éclairé les lanternes.
Il faut dire que Olivier Boko et Oswald Homeky sont poursuivi pour des infractions de complot contre la sûreté de l’État, corruption d’agent public national et faux certificats. Rendez-vous demain pour la nouvelle audience de ce procès de la session criminelle de la Criet.
Alassane IMOROU SANDA