Le Bénin est en tête dans la lutte contre la pauvreté dans l’espace UEMOA (Union Economique Monétaire Ouest Africaine).
Selon les résultats de l’Enquête réalisée dans les huit pays membres de l’UEMOA, avec l’appui technique de la Commission de l’UEMOA et la coordination de la Banque Mondiale Harmonisée, sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM), il ressort que « l’incidence de la pauvreté est établie 36,2 % en 2022 contre 38,5 % en 2019 », fait savoir 24H au Bénin. Ainsi, l’incidence de pauvreté monétaire a baissé de « 2,3 points en 2022 par rapport à 2019, selon les résultats de l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM) ».
Au pays des hommes intègres, le taux de pauvreté est de 44,1% en 2022 contre 41,4% en 2019. D’autres pays tels que la Guinée-Bissau, le Mali et le Niger ont également connu une incidence de pauvreté monétaire en hausse.
Contrairement à eux, la Guinée-Bissau, le Mali et le Niger, la Côte d’Ivoire et le Togo ont connu une baisse. C’est aussi le cas du Sénégal qui passe de 37,6% en 2022 pour 37,8% en 2019.
En effet, au Bénin, «le seuil global annuel de pauvreté est estimé à 287.187 F Cfa en 2022, soit 171.936 F Cfa pour la composante alimentaire et 115.251 F CFA pour la composante non alimentaire » selon les détails du rapport final EHCVM. D’après le même rapport, « En 2022, l’incidence de la pauvreté monétaire a connu une baisse dans 7 (Littoral, Ouémé, Collines, Borgou, Atlantique, Atacora et Plateau) des douze départements du Bénin comparativement à 2019. En milieu rural, le taux de pauvreté est passé de 44,2 % en 2019 à 40,6 % en 2022. On enregistre un taux de 30,8 % en milieu urbain en 2022 contre 31,4 % en 2019 soit une baisse de 0,6 point ».
Se référant à l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSTaD), «la pauvreté monétaire est évaluée par la comparaison du niveau de vie des individus mesuré par la consommation annuelle par tête, en référence à un seuil » Rapporte 24H au Bénin.
En termes clairs, « le seuil de pauvreté correspond à la valorisation d’un panier minimal de biens indispensables pour le bien-être d’un individu pendant une année conformément aux habitudes de consommation de la population. Ce seuil permet de catégoriser chaque individu selon sa position, en dessous ou au-dessus de ce seuil ». Ajoute le média.
Gloria AKOAKOU