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Société Takou

Angélique Kidjo, fierté nationale ? : ARRÊTONS L’HYPOCRISIE ! ELLE N’EST RIEN

C’est basique d’être fier de savoir que notre symbole national, le drapeau du Bénin flotte dans le firmament à travers un compatriote. Ça, personne ne peut le nier et notre dada nationale devrait davantage faire notre fierté.


Mais dans la réalité, toute hypocrisie mise à part, il est temps de se demander si l’on doit continuer de s’extasier sur les décorations et distinctions de maman Angélique Kidjo.
Je me le demande parce que je soupçonne qu’elle n’apporte rien au pays. Sauf erreur de ma part, rien aux enfants du pays.
A-t-on vu une académie porter son nom ou bien, financer par elle pour préparer des talents dans son domaine ?
Combien de fois a-t-elle initié un festival à l’international pour produire et aider ses jeunes sœurs et filles montantes ? Quel type d’entreprise a-t-elle déjà créé au Bénin pour aider les siens? Je ne veux pas entendre parler de Fondation qui est un terme de roublardise que je n’aime pas trop.
À son niveau, il y a longtemps qu’un grand festival africain porte ses marques et par lequel elle va détecter des artistes béninois voire même africains à lancer.
A ma connaissance, rien. C’est elle. Toujours elle. Le Bénin est un désert de compétence. Aucun artiste béninois n’a son talent pour avoir ses chances.
Pire, combien de fois l’a-t-on entendu prendre position pour la Femme ? Jamais. Elle n’est pas béninoise et les problèmes du Bénin ne concernent que ceux qui y vivent. On ne lui demande pas de faire la politique. Mais à son niveau, sa voix peut aider à corriger quelque chose. Juste un mot. Un mot par exemple au profit de sa sœur Réckya Madougou et le monde saura que ça ne va pas chez nous au Bénin.
Pas un mot lorsque les dames avaient été sauvagement dégagées des trottoirs. On ne lui demandait pas d’invectiver le gouvernement. Mais juste un mot de compassion ou d’encouragement. Ce mot pouvait se résumer à faire toucher du doigt aux femmes défaites, les bien-fondés de la réforme. Mais jamais du « Angélique Kidjo ».
Elle n’est donc pas angélique pour nous. Elle l’est peut-être pour ceux qui ont l’émotion, l’instinct grégaire comme raison.
On veut maintenant de notre icône nationale dans son rôle d’Amazone nationale, l’égérie du devenir de la musique béninoise. C’est de cette femme qu’on a besoin et dont on peut être fier de la réussite.
J’ai dit pour moi. Demain, je vais m’occuper des agitations puériles et infécondes du plus candide des enfants de papa Azannaï.

Aboubakar TAKOU

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