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Société

Arrestation de Hugues Sossoukpè : Wilfried Léandre Houngbédji Répond aux « donneurs de leçons »

L’arrestation récente de Comlan Hugues Sossoukpè, figure controversée au Bénin, continue de susciter des débats au sein de l’opinion publique. Lors d’une interview accordée récemment, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a réagi vigoureusement aux critiques dénonçant les conditions de cette arrestation et évoquant une prétendue atteinte à la liberté d’expression.
Le porte-parole a exprimé son étonnement face à ceux qu’il qualifie de « donneurs de leçons », qui s’indignent des circonstances entourant l’interpellation du web-activiste Hugues Sossoukpè, en évoquant une prétendue restriction de la liberté d’expression. Selon lui, ces critiques omettent volontairement d’examiner les « états de service » de l’intéressé ainsi que les fautes graves qu’il commet.
Léandre Houngbédji a rappelé que Sossoukpè tient des propos extrêmement graves, notamment en relayant sur les réseaux sociaux une fausse attaque terroriste « en direct », ce qui constitue, selon le gouvernement, une apologie du terrorisme. Ces actions ont pour effet non seulement d’entraver le moral et la concentration des forces de défense et de sécurité, mais aussi de semer la peur au sein de la population. Il a critiqué vivement ceux qui ne prennent pas en compte « les victimes » des écrits de Hugues Sossoukpè et qui se contentent d’élever la liberté d’expression au rang de principe intangible, sans mesurer les conséquences concrètes sur la sécurité nationale.
Au cours de l’interview, le porte-parole du gouvernement a invité Hugues Sossoukpè à s’expliquer publiquement sur ses propos et ses actes, en apportant des preuves si nécessaire.
Il convient de rappeler que Comlan Hugues Sossoukpè est une personnalité béninoise connue pour ses prises de position parfois polémiques sur les réseaux sociaux. Sa récente arrestation divise l’opinion : certains y voient une atteinte à la liberté d’expression tandis que d’autres y perçoivent une réponse nécessaire face à des propos jugés dangereux.

Jean De Dieu TRINNOU

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