Bientôt une semaine que l’ex du président Yayi, Réckya Madougou. Pardon, l’ex-ministre de Yayi est entre les mains de la justice et chose curieuse, le bouillant président qui n’a pas l’habitude de cette sagesse des morts, fait le mort.
Est-ce par peur des nombreux conteneurs de Bolloré en attente de dépotage par les services des douanes dans la ville, que l’ancien pensionnaire du « pénitencier de Cadjèhoun « , a fait ce choix, ou a-t-il pris le parti de la vérité contenue dans les déclarations du procureur spécial de la Criet ?
Pour qui connaît celui qui se dit « Wassangari » parce qu’il n’aurait peur de rien, ce silence de Yayi face à cette nébuleuse, cache un discours que le vieux s’est abstenu de dévoiler.
C’est vrai que pour un ancien président qui a vécu l’amère expérience, des 52 jours de grosse humiliation et de privation de liberté à rester enfermé chez lui avec ce menaçant cercueil de grand conteneur posé devant sa maison, dès que c’est sérieux et le mot terrorisme ayant été lâché, l’instinct de conservation recommande de tourner 07 fois sa langue avant de parler.
L’inculpation pour terrorisme est bien loin des agitations politiques où on peut insulter le président en exercice. Mais quand cela a trait au délit de droit commun en l’occurrence le terrorisme, la sagesse recommande de se taire.
Autrement dit, Yayi ne veut pas se mêler d’une affaire qui a tout d’aller dans les 20 ans de réclusion quand une bonne enquête minutieuse du dossier pourrait bien lui donner trois minutes de soucis.
Il n’en fallait pas plus pour que certains en arrivent à la conclusion que Yayi n’a rien à reprocher à la posture du parquet spécial de la Criet dans ce dossier Madougou.
Les jours à venir cachent d’autres rebondissements dans le dossier.
Aboubakar TAKOU
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Nous les citoyens nous voulons rien que de la paix dans notre pays