49ᵉ au plan mondial, 7ᵉ en Afrique, 1ᵉʳ dans l’UEMOA : le dernier classement international sur la lutte contre la corruption, révèle les progrès spectaculaires du Bénin. Sans slogans creux ni illusions, le régime de Patrice Talon réussit un pari qui semblait hors de portée pour ses prédécesseurs. Sur ce front, comme sur bien d’autres, le président a démontré une compréhension aiguë des maux du pays et des solutions à y apporter.
Si la lutte implacable contre l’impunité et la cybercriminalité a joué un rôle clé, c’est surtout la digitalisation massive de l’administration* qui explique cette performance. Désormais, en quelques clics, les Béninois règlent factures d’eau et d’électricité, demandent des pièces d’identité, ou récupèrent des documents officiels depuis leur domicile.
Des secteurs clés transformés
- Éducation : Finis les transferts frauduleux grâce à la plateforme Éduc Master.
- Douanes : Le contact humain, source traditionnelle de corruption, est réduit au strict minimum.
- Transport et fiscalité : Amendes routières et taxes foncières se paient en ligne.
Des lignes vertes dédiées permettent aux citoyens de dénoncer les abus, renforçant la transparence. Résultat : les pratiques comme le « passe-droit » ou le népotisme, autrefois systémiques, reculent drastiquement. Corrupteurs et corrompus, désorientés par l’anonymat des procédures, hésitent à agir.
Un modèle en devenir
Certes, des défis persistent. Mais la dynamique est enclenchée : en accélérant la digitalisation et en durcissant les sanctions, le Bénin pourrait transformer la lutte anti-corruption en réussite exemplaire pour l’Afrique.
Laurent YOVO