Le ver est toujours dans le fruit. Alors que le gouvernement béninois multiplie les réformes dans le secteur de l’éducation pour assainir l’espace de formation des ressources humaines aptes à répondre aux besoins de développement, des brebis galeuses survivent toujours.
Dans le monde de l’enseignement supérieur, le cancer des universités clandestines continuent de ruiner les efforts d’assainissement. Dans le département de l’Ouémé, une université privée nourrit des suspicions. Appartenant à un expatrié provenant d’un pays de l’Afrique centrale, la dite université privée serait exclusivement ouverte aux étudiants anglophones. Une autre source va plus loin et parle d’une université « clandestine » qui recruterait des étudiants nigérians à Adjara. Il ressort des confidences qu’aucun étudiant béninois n’est admis dans cette curieuse université sur le site d’Adjara. Cette université de toutes les curiosités est-elle autorisée à ouvrir et à former des étudiants ? Non, répond sans hésiter une source visiblement active dans la recherche d’informations sur le sujet. Si les suspicions se confirment, la filière anglophone non autorisée et les conditions de fonctionnement de l’université devraient faire objet d’une attention particulière de la part des gouvernants. Il s’agira aussi de dénicher d’éventuels réseaux de complicité et de protection qui dressent le lit au cancer des universités clandestines. Cela y va de la crédibilité de l’État béninois. A suivre !
Source Le Potentiel