Suite à la condamnation d’un aide-soignant à 20 ans de prison pour avortement suivi de décès, Angela Kpeidja, qui depuis un moment porte la casquette d’une défenseure des causes de la femme a dit sa part de vérités. Pour elle, les textes de lois promulgués récemment constituent une porte de sortie aux femmes qui meurent dans le silence et elle adopte un avortement sécurisé, a-t-elle martelé.
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Il n’y a pas si longtemps une telle condamnation n’était pas possible au 229 ! Combien de femmes ne sont pas décédées dans le secret de leur appartement, de leur famille, à cause des lois punitives sur l’avortement ?
Je me rappelle encore comme si c’était hier de ma nièce retrouvée à la morgue après des jours de disparition. Et pour cause, elle avait subi un avortement qui a mal tourné. Son cousin l’avait enceinté et les deux s’en étaient justement remis à un charlatan avorteur ! A l’époque, les maîtres de l’art ne pouvaient pas s’y risquer.
Oui, je suis pour l’avortement sécurisé. Et je me réjouis des textes de lois en vigueur actuellement au Bénin. Mais il vaut mieux prévenir que guérir !
Éducation à la sexualité complète – port du préservatif – stop aux affaires de Bizzi! Jeunesse, réveille-toi !