Suite à la sortie lors médiatique du 23 décembre 2023 du Chef de l’Etat, Patrice Talon sur la télévision nationale, l’ancien président béninois, Boni Yayi, et l’ex-ministre Réckya Madougou ont qualifié certains des propos du président de « affirmations suffisamment graves » qui méritent droit de réponse.
Ils veulent revenir sur ces affirmations pour lever toute équivoque. Ainsi, à travers leur conseil, l’ancien président béninois, Boni Yayi, et l’ex-ministre Réckya Madougou ont saisi la télévision nationale d’un droit de réponse.
Au sujet du prétendu pardon demandé par Patrice Talon à Boni Yayi relatif aux faits de tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat dont il a été accusé, l’actuel locataire du palais de la Marina a affirmé : « Moi, je n’ai jamais demandé que Boni Yayi me pardonne de quoi que ce soit. Il ne m’a pardonné de rien du tout parce que je ne suis condamné de rien du tout ».
Pour ce qui concerne l’ex-ministre de la justice Réckya Madougou, le président de la république Patrice Talon a déclaré qu’elle a été condamnée pour avoir commandité l’assassinat de l’ancien maire de Parakou. « Ses complices ont été arrêtés, sont passés aux aveux. On a vu les traces des échanges par lesquels les gens ont été payés, mandatés pour commettre un assassinat commandité par une femme. Et la justice est allée à son terme, et la personne a été condamnée » a-t-il fait savoir.
Selon Banouto, l’ancien président Boni Yayi et l’ex-ministre Réckya Madougou à travers leur conseil, Me Renaud Agbodjo, ont décidé de répondre au président Talon par droit de réponse à ces propos. « Toutes ces affirmations suffisamment graves méritaient qu’en toute équité, il soit donné l’occasion à nos clients de se prononcer comme l’exige le Code de l’information et de la Communication », a dit Me Renaud Agbodjo, rapporté par Banouto.
D’après la source, leur demande de droit de réponse est restée en suspens au niveau de la télévision nationale.
Vignon Justin ADANDE