Attachant du prix au soja et au cajou, à l’instar du coton, le gouvernement Talon a mis en place une politique agricole et industrielle visant à encourager la production locale et l’exportation des produits issus de cette filière. Cependant, certains producteurs enfreignent les règles en exportant illégalement leur produit.
À cet effet, le Directeur général des Douanes rappelle que l’exportation par voie terrestre des noix de cajou, du soja et des intrants agricoles tels que les engrais, les herbicides, les pulvérisateurs, etc., est interdite.
Les exportateurs illégaux s’exposent à des peines sévères, notamment une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans, le paiement de fortes amendes et la confiscation des produits et des moyens de transport tels que les camions, les véhicules, les tricycles et les motos.
Cette interdiction vise à protéger les intérêts de la filière agricole locale en évitant la concurrence déloyale des exportateurs illégaux. En effet, ces derniers ne respectent pas les normes en matière de qualité des produits exportés, ce qui nuit à la réputation des produits locaux et peut avoir des conséquences néfastes sur la santé des consommateurs.
Afin d’assurer le respect de la loi, les autorités douanières ont mis en place des mesures de contrôle pour détecter et sanctionner les contrevenants. Les exportateurs légaux quant à eux bénéficieront d’un accompagnement et de facilités pour l’exportation de leurs produits.
Nel Charbel KOFFI