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Société

Bénin/ élections à la HAAC : Ce qu’ambitionne Basile TCHIBOZO pour la presse béninoise

L’un des candidats de la presse écrite à l’élection des conseillers de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Basile TCHIBOZO, s’est prononcé sur les enjeux et défis qui s’imposent aux professionnelles des médias après le dépôt de son dossier de candidature. Pour l’homme de la presse, le monde des médias, << est aujourd’hui extrêmement difficile>>. Et pour parer à la souffrance que vivent les hommes des médias, <>, a-t-il affirmé.
Questionné sur les méthodes pour les campagnes qui débutent bientôt, l’homme de presse déclare : <>.

Voici ci-dessous, l’intégralité de ses propos !

J’ai observé ici à la CENA une organisation parfaite, un dispositif qui accueille et qui reçoit. On sent qu’il y a une sorte d’organisation pratique qui a fait que les dossiers ont été déposés dans les formats et dans les normes avec des formulaires qu’on a signés, avec le dépôt provisoire qu’on a reçu. Je crois que, en termes d’organisation ici, on peut dire que la mention, elle est bonne.

Les enjeux et les défis qui s’imposent….

Nous ne sommes plus dans le jeu, nous sommes dans l’enjeu. Parce que définitivement, la HAAC est devenue une institution précieuse qui regroupe 98% de notre vie professionnelle et que par conséquent, on doit y aller et travailler pour la corporation. J’estime que tant qu’il y a encore des choses à faire, il y a toujours un grain à apporter. Et ce grain là je compte l’apporter en lien avec les acteurs des médias pour relever les défis de la corporation. Les défis, vous les savez bien. Il y a les réformes qui sont en cours. Vous savez bien que le monde des acteurs des médias est un monde aujourd’hui extrêmement difficile. Avec beaucoup de complication existentielle, les professionnels des médias sont dans la souffrance énorme. Je crois qu’il faut agir de façon rapide et absolue. La thérapie doit être de choc pour amoindrir un peu la massivité des drames que vivent les professionnels des médias. En plus de ça, vous savez que le monde de l’entreprise est difficile aujourd’hui. L’entreprise de presse est en difficulté. Les apports médias étatiques sont en bernes et depuis un bon moment, je crois que l’entreprise de presse souffre. Les faîtières sont en difficulté. La maison des médias est en décrépitude. Autant de défis absolus, alarmants et éminents qu’on doit essayer peu ou prou de résoudre ensemble avec l’ensemble des conseillers si par la grâce de Dieu vous m’y amenez. Je crois que, loin de tergiverser, de façon ramassée, c’est ce qu’on pourrait dire parce que le professionnel des médias aujourd’hui vit sans convention de travail, il vit sans assistance sanitaire. Il vit dans une situation d’absence de plan de carrière. Sa carte de presse qui est la sienne n’est pas encore valorisée à travers tous les avantages qui doivent aller avec. C’est autant de choses que nous allons essayer de faire pour que désormais, définitivement, on sorte un peu de cette ornière-là.

Le discours semble beau, mais une seule hirondelle ne fait pas le printemps dit-on

C’est par l’hirondelle qu’on reconnaît le printemps. L’habit ne fait pas le moine, mais c’est à travers l’habit qu’on reconnaît le moine. Je crois que si la HAAC est une institution politique, qu’est-ce que les acteurs des médias y vont faire ? C’est là la question. C’est pourquoi nous devons avoir la possibilité de révolutionner les choses, de manœuvrer autrement, de faire de la diplomatie à l’interne. La concertation à l’interne, pour que les dossiers qui sont les nôtres, soient vus, appréciés et validés par nous même avant que ça n’aille en plénière de la HAAC. Quand on connaît l’institution de façon verticale, on ne se plaint pas. Quand on ne la connaît pas, on a l’impression qu’on est seul. Je ne pense pas. Et comme je l’ai dit, nous avons eu six mandatures de la HAAC. Nous allons essayer par la grâce de Dieu d’être dans la 7è mandature si les acteurs des médias le veulent bien, pour qu’on puisse apprécier le rôle qu’on pourra jouer au terme des cinq ans.

Bientôt la campagne, comment est-ce que vous comptez l’aborder ?

Nous irons à la rencontre des acteurs des médias à Cotonou, à Calavi, à Porto-Novo, à Bohicon, à Natitingou, à Parakou, à Lokossa, partout, puisque je l’ai déjà fait, je vais continuer à le faire. Parce que le professionnel des médias aussi loin que Tchoumi-Tchoumi est important pour nous. Nous y allons le voir pour parler de notre projet de société. C’est ce que nous allons faire ensemble avec tous les acteurs des médias, hommes et femmes, jeunes et vieux, tous les graphistes, tous les photojournalistes, tous les journalistes sportifs, tous les Web-médias, les JRI, tout le monde. Parce que je pense fondamentalement que personne ne doit être laissé sur le carreau. C’est ensemble que nous allons bâtir la maison

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