Suite à une descente à l’Institut supérieur agro-pastoral de biotechnologie et de l’environnement (ISAPAB) à Dan dans la Commune de Djidja, la Direction générale de l’enseignement supérieur, dans le cadre d’une inspection, a fermé les portes de l’institut ce mercredi 31 mai 2023.
Selon les informations rapportées par Cartes sur Table, bien avant la fermeture de cet institut, la DGES avait reçu des plaintes et des dénonciations qui laissent croire que les textes en vigueur en République du Bénin sont violés au sein de l’institut. Pour mieux clarifier cette situation, le ministère des enseignements secondaires avait interpellé le promoteur, qui n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Ainsi, une équipe du MESRS s’est rendue dans la journée du mercredi 31 mai 2023 pour inspecter cet institut et mieux comprendre la situation. Une fois sur les lieux, la délégation ministérielle n’a pas pu entrer dans l’institut car le promoteur a fermé son portail dans le but d’empêcher toute information. Cette réaction du promoteur semble donner raison aux faits qui lui sont reprochés. Par conséquent, la délégation ministérielle a donc procédé à la fermeture de cet institut.
Quid des faits reprochés à l’Institut supérieur agro-pastoral de biotechnologie et de l’environnement (ISAPAB) à Dan dans la Commune de Djidja ?
Selon Cartes sur Table, le promoteur de l’Institut Supérieur Agro-Pastoral de Biotechnologie et de l’Environnement (ISAPAB) a bloqué la soutenance de mémoire de fin de formation de 16 étudiants sur 20, soit 80% des étudiants en règle pour présenter leur document. Tous ces étudiants empêchés ont effectué leur stage de fin de formation et ont tous rédigé leurs mémoires de fin de formation. De plus, les mémoires de ces derniers ont reçu l’approbation de leurs encadreurs respectifs avant d’être déposés à la scolarité de l’institut. Le média ajoute que « la majorité des étudiants de cet institut avait démissionné en 2020 en raison du non-respect des engagements pédagogiques par l’institut. En 2020-2021, cet établissement n’a eu aucun étudiant inscrit. En 2022-2023, cet institut compte moins de 10 étudiants en première année. »
Ça sent mauvais pour l’avenir des étudiants dans cet institut. Il est donc urgent de prendre des mesures rigoureuses concernant cette décision gouvernementale afin de décourager tous ceux qui aspirent à contrecarrer les ambitions du président Talon dans le secteur de l’éducation.
Vignon Justin ADANDE