Contrairement aux rumeurs sur les redevances pour les emplacements dans les marchés modernes, le Porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, a tenu à rassurer les usagers des nouveaux marchés urbains et régionaux quant aux redevances qui y seront appliquées. C’était face aux hommes des médias en ligne ce vendredi au siège de 24h au Bénin à Fifadji.
Dans un premier temps, le porte-parole du gouvernement Houngbédji a démenti ces rumeurs faisant état de prix exorbitants pour l’accès aux places dans ces marchés. Il a affirmé que les tarifs seront largement inférieurs aux montants de 50 000 à 100 000 francs CFA évoqués par certains.
« Ce que je peux vous dire, c’est que ce que nos mamans, nos papas, nos frères… ce qu’ils vont payer est largement en deçà de la somme de 50 000 f voire 100 000 Francs », a déclaré le Porte-parole du Gouvernement.
Plus loin, il a souligné que le processus de fixation des redevances se fera de manière participative avec les commerçants, en particulier les femmes. Pour savoir ce que nos commerçantes de ces nouveaux marchés payeront, l’agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGem) consulte déjà les commerçants sur les conditions d’ouverture, les horaires et le règlement intérieur des marchés.
Si la décision finale n’est pas encore prise, le Porte-parole du Gouvernement a annoncé que les redevances n’excéderont pas 20 000 francs CFA par mois. « Pour l’instant, leur proposition elles-mêmes (les bonnes dames) tourne autour de 300 f, 400f, 500f voire 600f par jour. Avec ça, on n’atteint même pas encore 30.000f le mois. Je peux vous dire que ça n’atteindra pas les 30.000f par mois et ça ne risque pas d’aller à 20.000f », a-t-il annoncé.
Le gouvernement béninois s’engage ainsi à rendre ces nouveaux marchés modernes accessibles à tous les usagers, en veillant à des redevances justes et abordables.
Vignon Justin ADANDE