Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou s’est penché ce mardi 22 novembre 2022 sur un dossier de partage de fausses informations sur les réseaux sociaux. Le mis en cause, un quarantenaire a été interpellé et gardé à vue pour ‘’harcèlement par le biais d’un système électronique’’ depuis mai 2022.
Il est poursuivi pour avoir relayé de fausses informations sur la toile. L’élément relayé apprend-on, fait état de plus de 200 démissions dans le rang des forces de défense et de sécurité. Des propos outrageants auraient été également tenus contre le régime de la rupture. A la barre ce mardi, l’accusé en détention provisoire depuis mai 2022 a reconnu les faits mis à sa charge.
Dans son réquisitoire, le ministère public demande à la Cour de le condamner à une peine de 06 mois de prison. Le délibéré est renvoyé au 29 novembre prochain.
Précisons que le partage de fausses informations sur les réseaux sociaux est puni de peines privatives de liberté au Bénin.
Ulrich A.