Le chef de file de l’opposition, Paul Hounkpè, a été reçu le 3 avril sur Bip Radio. Une occasion pour lui de se prononcer sur plusieurs sujets d’actualité, dont la démarche prise par les deux anciens présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi pour la résolution de la situation des exilés et prisonniers politiques et la proposition de la loi d’amnistie initiée par Les Démocrates.
Pour lui, cette démarche des anciens présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi ne frappe même pas à la porte du Président de la République, Patrice Talon, pour favoriser le retour des exilés politiques et la libération des détenus politiques. Elle est exclusive et sera de nul effet. De même pour les actions menées par Les Démocrates, dont la plus récente est la proposition de la loi d’amnistie.
Il se dit écarté dans cette lutte qui devrait être inclusive. Selon lui, la proposition de cette loi n’aboutira pas, car ce qui devrait être beaucoup plus simple et efficace dans cette affaire est d’impliquer, d’une part, toutes les institutions de la République et, d’autre part, tous les acteurs politiques pour qu’un cadre de concertation soit installé pour des discussions plus fructueuses. Dans son manteau de critiques, il pense donc que le fait d’engager des discussions avec le pouvoir en place peut permettre de retrouver un terrain d’entente. Voilà donc ce à quoi les députés Démocrates devraient penser, ce qui n’est autre qu’un cadre formel de discussions avec le gouvernement. C’est ainsi les nouvelles options que Les Démocrates pourraient enclencher pour s’assurer d’un retour au calme dans cette atmosphère qui semble être peu menaçante pour ceux qui décident de s’opposer au gouvernement en place.
Vignon Justin ADANDE