La lutte contre le transport mixte est un enjeu majeur pour l’Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT). C’est pourquoi elle a organisé, le lundi 16 octobre dernier, une rencontre importante sur ce sujet avec les responsables des fédérations de transport de personnes et de marchandises.
En effet, cette pratique qui consiste à transporter simultanément des personnes et des marchandises dans un même véhicule, est strictement interdite au Bénin et au sein de l’espace CEDEAO. Malgré les efforts soutenus du gouvernement pour améliorer les infrastructures routières et restructurer le secteur des transports, les accidents de la route persistent toujours et le transport mixte est identifié comme une cause majeure.
Ainsi, pour faire face à cette problématique, l’ANaTT prévoit de mettre en œuvre des mesures visant à changer le comportement des acteurs du secteur, en étroite collaboration avec la Police Républicaine et les organisations syndicales de transport. L’objectif est d’améliorer la sécurité routière et de mettre fin à cette pratique dangereuse.
À cet effet, une phase initiale de sensibilisation d’une durée de deux semaines précèdera des mesures répressives qui seront prises par la Police Républicaine en cas de non-respect de l’interdiction du transport mixte.
Outre le problème du transport mixte, cette rencontre d’échanges a également permis aux acteurs d’aborder d’autres questions clés affectant le secteur du transport routier au Bénin. Parmi celles-ci, on peut citer les surcharges, les chargements hors parcs, l’harmonisation des prix du transport et du carburant, ainsi que la concurrence déloyale.
De toute évidence, le message est clair. L’ANaTT qui s’est inscrite dans cette dynamique sur instructions du Ministre du Cadre de Vie et du Transport, chargé du Développement Durable, José TONATO, compte bien aller au bout de ces efforts. Car l’amélioration de la sécurité routière au Bénin reste un défi pour le DG Richard Dada et ses collaborateurs.
Nel Charbel KOFFI