Le préfet du département de l’Alibori, Ahmed Bello Ky-Samah, a pris un arrêté interdisant formellement la consommation de chicha dans tous les lieux publics. Cette décision, qui prend effet immédiatement, vise à préserver l’ordre public et la santé des populations, particulièrement celle des jeunes.
Un coup de frein vient d’être donné à la consommation de chicha dans le département de l’Alibori. Par un arrêté en date du 19 septembre 2025, le préfet Ahmed Bello Ky-Samah a décrété l’interdiction stricte de l’usage de la chicha dans tous les lieux ouverts au public, qu’ils soient privés ou publics.
Cette mesure s’appuie sur la loi n°2017-27 du 18 décembre 2017 relative à l’usage du tabac et de ses dérivés au Bénin. Elle concerne explicitement les débits de boisson, maquis, boîtes de nuit, restaurants et tout autre espace collectif de la région.
Des sanctions dissuasives pour les contrevenants
L’arrêté préfectoral prévoit des sanctions sévères pour assurer le respect de cette interdiction. Les établissements qui contreviendraient à la règle s’exposent à une amende pouvant aller de 50 000 à 300 000 FCFA, avec une possibilité de fermeture administrative en cas de récidive. Pour leur part, les particuliers surpris en train de consommer de la chicha dans un lieu public risquent une amende comprise entre 10 000 et 50 000 FCFA.
Une décision motivée par la santé publique
Le préfet justifie cette mesure par un double objectif : préserver l’ordre public et protéger la santé des citoyens, en particulier la jeunesse, face aux effets néfastes de la chicha. Pour garantir l’application effective de cette décision, plusieurs acteurs ont été mandatés pour veiller à son respect : la Police Républicaine, la Direction Départementale du Cadre de Vie et de la Santé, ainsi que les maires des communes du département.
Signé le 19 septembre 2025, cet arrêté est exécutoire immédiatement. Les gérants d’établissements et les populations de l’Alibori sont invités à s’y conformer sans délai.
MW



