(Abt révèle le génie de Talon au président nigérien)
Le Président du Niger, Mohamed Bazoum, a effectué une visite sur le site de la zone économique et spécial de Glo-Djigbé ce mardi 14 mars 2023. Accompagné d’une forte délégation gouvernementale composé des deux ministres d’Etat Abdoulaye Bio Tchané et Romuald Wadagni puis des ministres des affaires étrangers et du commerce Aurélien Agbénonci et Shadiya Alimatou Assouman, le Président Nigérien a visité l’unité de transformation de la noix de cajou et l’usine de confection de vêtement.
« Nous avons été très honorés de recevoir aujourd’hui dans la zone industrielle de Glo Djigbé le président de la République du Niger son excellence, Mohamed Bazoum. Cela dénote du fait que le Bénin est aujourd’hui une référence en Afrique et dans le monde. Nous avons pu montrer comment en peu de temps, on peut transformer l’économie d’un pays », se réjouit le Directeur général de SIPI-Bénin, Létondji Béhéton à la fin de la visite guidée.
Il y a quelques années le pays exportait ses matières premières de façon brute mais aujourd’hui, la donne a changé avec une nouvelle dynamique qui est en cours dans la zone économique et sociale, a rappelé Béhéton. Tout en ayant foi en une collaboration future autour de cette zone entre le Bénin et le Niger, « Je pense que Mohamed Bazoum est reparti tout en étant satisfait et il a promis qu’il y aura une coopération entre le Bénin et le Niger pour voir comment développer un projet similaire au Niger », ajoute le Directeur général de SIPI-Bénin, Létondji Béhéton.
A sa suite, Laurent Gangbès, directeur général de APIEX, n’a pas manqué d’exprimer sa joie. Car, selon lui, la visite d’un chef d’Etat sur le site de la GDIZ est une première. Et au regard des personnalités ayant déjà visité le site, c’est la preuve que quelque chose de bien s’y fait. « Très sceptiques au départ, mais aujourd’hui beaucoup de personnes viennent voir ce qui se passe ici. Nous sommes en train de passer d’une économie de commerce à une économie de développement et de transformation et d’industrialisation ». Confie Gangbès
G.A