« La Nation a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles pour se construire. » Dixit l’He Atchadé
« Le cas de ces deux personnalités Reckya MADOUGOU et Joël AÏVO est assez représentatif du cas des centaines de compatriotes qui croupissent encore dans nos prisons du fait des élections non inclusives organisées ces dernières années dans notre pays. Je suis convaincu que nous œuvrerons ensemble pour leur libération. » A dit le député Nourénou ATCHADE dans la déclaration de constitution du groupe parlementaire « Les Démocrates »
Une déclaration qui témoigne des thèmes de campagne qui leur ont permis de bénéficier de la confiance du peuple pour faire partie de cette 9ème législature.
Ci-dessous cette partie illustrative de son discours sur le sort des prisonniers et des exilés politiques.
Extrait de la déclaration de constitution du groupe parlementaire « Les Démocrates »
Qui parmi nous est content de voir Reckya MADOUGOU en prison pour vingt (20) ans ? Éloignée de ses enfants et incapable de leur donner l’éducation qu’elle aurait voulu pour eux en dépit de l’avis n°51/2022 du 08 novembre 2022 du Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui établit que la privation de Reckya MADOUGOU est arbitraire. Cette étoile montante qui faisait la fierté du Bénin, notre pays, à l’international.
Qui pourrait se satisfaire du sort du professeur Joël AÏVO condamné à 10 ans de prison ? Non ! Je ne pense pas que la place de ce jeune brillant universitaire qui est un modèle pour la jeunesse, soit en prison.
Qui ici et ailleurs ne sait pas que ce sont les intrigues politiques qui ont conduit à ces privations de liberté ?
Le cas de ces deux personnalités Reckya MADOUGOU et Joël AÏVO est assez représentatif du cas des centaines de compatriotes qui croupissent encore dans nos prisons du fait des élections non inclusives organisées ces dernières années dans notre pays.
Je suis convaincu que nous œuvrerons ensemble pour leur libération.
Vous n’avez certainement pas oublié ces images effroyables de Cadjèhoun diffusées en mai 2019 sur toutes les grandes chaînes de télévision du monde, des militaires béninois tirant à balles réelles sur leurs compatriotes pourtant à main nue. Le cas de Madame AMOUSSOU, froidement abattue dans son quartier mais déclarée plus tard, morte de paludisme par des agents pourtant bien assermentés.
Les tueries de Kandi, de Parakou, de Savè, de Tchaourou et de Bantè restent à jamais gravées dans la tête et dans l’esprit des citoyens béninois. Pendant 52 jours et 52 nuits, le Président Dr Boni YAYI a été gardé prisonnier dans sa propre résidence, sans droit de visite qu’elle quelle soit. Cet homme qui sans répit, a servi son pays toute sa carrière durant et de surcroît Président de la République pendant dix ans. Dès lors vous voyez, combien le Bénin autrefois havre de paix et berceau de la démocratie en Afrique, est tombé à un niveau bien bas.
Nous avons le devoir de parler avec le Chef de l’État qui est le père de la Nation, pour une mesure de libération immédiate de nos compatriotes en situation difficile, pour le retour au bercail de nos exilés dont les plus emblématiques sont Komi KOUTCHÉ, Sébastien Germain AJAVON, Valentin DJENONTIN AGOSSOU, Léhady Vinagnon SOGLO, Simplice CODJO, Amissétou AFFO DJOBO, Fatouma AMADOU DJIBRIL et bien d’autres encore…
La Nation a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles pour se construire.