(La marche doit avoir lieu. Elle aura lieu…)
Le contenu de leur audition
Quid du mot d’ordre à suivre ?
Aux arrêts dans le cadre de la marche contre la cherté de la vie étouffée ce samedi matin, les responsables syndicaux Anselme Amoussou, Moudassirou Bassabi, Noël Chadaré et les autres participants à cette marche ont recouvré leur liberté.
Interrogé par Bip Radio, le secrétaire général de la CSA-Bénin, a évoqué ce qui s’est passé lors de leur audition sans oublier de répondre à la question sur les charges qui pèseraient sur eux.
« L’affaire est close. On nous a libérés. On ne nous a pas dit que ça allait se poursuivre. La preuve que nous n’avons pas troublé l’ordre public a été établie à la Direction de la police judiciaire. Nous avons prouvé que nous avons fait les formalités qu’il faut, que nous n’avons rien à nous reprocher. Et c’est le préfet du Littoral qui n’a pas voulu prendre ses responsabilités. Donc, on nous a libérés. On ne nous a pas dit qu’il fallait revenir. Pour nous, l’affaire est close. Si vous êtes malade, vous pleurez. Vous pleurez. Que votre parent qui doit s’occuper de vous, estime que vous n’avez pas le droit de pleurer, est-ce que ça vous empêche de pleurer quand-même ? Je répond à votre question pour dire, pour nous, la marche doit avoir lieu. Elle aura lieu dans les meilleurs délais. Déjà, mercredi prochain, nous invitons tous les travailleurs, tous les citoyens à la bourse du Travail pour un meeting d’information, de mobilisation et de précision… La marche va être reprise. Elle va être reprogrammée… » A déclaré le Sg Anselme Amoussou.
