Les membres du Bureau d’Analyses et d’Investigations (BAI) se sont entretenus avec les membres de l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (ARS) sur les différents projets de santé du gouvernement de la rupture. Ceci au cours de la troisième session annuelle du BAI. C’était l’occasion pour les membres de l’ARS, d’approfondir leurs connaissances sur le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) 2021-2026, surtout en ce qui concerne son pilier 3, qui comprend des réformes structurelles dans le secteur de la santé.
Il convient de retenir de cette rencontre que le PAG 2021-2026 qui vise à accélérer le développement économique et social du Bénin, comporte de nombreux défis dans le secteur de la santé. Ces défis incluent entre autres l’amélioration de la gouvernance des formations sanitaires publiques, la promotion d’un environnement favorable au développement de l’industrie pharmaceutique, le renforcement du cadre législatif et réglementaire de l’exercice en clientèle privée. Dans son engagement à faire du Bénin, un pays de référence, le Chef de l’Etat a lui-même inscrit une dizaine de projets supplémentaires au tableau de bord de son PAG, dont certains sont déjà en cours de réalisation, tels que l’hôpital de référence d’Abomey-Calavi.
Le BAI, chargé du suivi et de l’évaluation de la gestion des projets, a souligné l’importance de l’efficacité dans la mise en œuvre des réformes. Par ailleurs, il invite l’ARS à s’investir dans l’exercice de ses prérogatives pour garantir la réussite de ces réformes.
Dirigée par le coordonnateur du BAI, Johannès Dagnon, la séance d’échanges a également permis de partager la philosophie stakhanoviste du président Talon, qui encourage la méditation et l’appropriation de l’ensemble des actions gouvernementales.
Il faut dire que cette séance a connu la participation active des membres de l’ARS qui ont exprimé leur intérêt pour la communication en posant des questions, en faisant des contributions et en proposant des solutions à des questions telles que les plans de riposte contre les épidémies, le déficit de ressources humaines en santé et la mise à disposition à temps des ressources financières.
Mariette DOMINGO