Les employés conventionnés de l’Université d’Abomey-Calavi manifestent leur frustration face au retard dans l’application de la revalorisation salariale annoncée par le gouvernement béninois il y a plus d’un an.
En effet, leur mécontentement s’étend également aux lacunes en matière d’assurance maladie et à la nécessité d’un audit du personnel pour une gestion centralisée.
Malgré les tentatives infructueuses de l’année précédente, les responsables syndicaux demeurent optimistes et s’engagent à intensifier leurs efforts en 2024 pour obtenir des réponses concrètes sur ces revendications cruciales. Les travailleurs représentés par Hyppolite Amousssou, ont exprimé leur détermination à faire face à ces problèmes persistants.
La décision du gouvernement en date du 7 décembre 2022, de revoir à la hausse les salaires des fonctionnaires ainsi que le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (Smig) à 52 000 FCFA depuis 2023, demeure en suspens pour ces employés de l’Université d’Abomey-Calavi. Une situation criarde qui souligne les défis auxquels sont confrontés ceux-ci dans le contexte actuel des choses. Toutefois, à l’unisson, les syndicats ne pensent pas baisser les bras. Ils comptent maintenir la pression tout au long de l’année pour parvenir à une résolution satisfaisante.
Nel Charbel KOFFI