La démolition du nouveau siège de l’Assemblée nationale dénommé ”musée de la corruption” par certains, n’a pas laissé indifférent l’ex-président Nicéphore Soglo.
Ce dernier a exprimé sa déception vis-à-vis du gouvernement de la rupture qui a « ordonné la démolition en raison de l’absence de sanctions à l’encontre des personnes impliquées dans ce scandale financier qui a fait partir en fumée 22 milliards du contribuable ».
Un constat qui accroit l’indignation de l’autorité qui estime qu’il « est inconcevable que le bâtiment disparaisse sans que les personnes impliquées dans ce crime financier ne soient punies. Elles doivent être jugées avant que le siège ne soit rasé ». Rapporte le Grand Mono. Il faut que justice soit rendue. Tel est l’appel de l’ancien maire de Cotonou au gouvernement de la rupture qu’il invite à « faire toute la lumière sur ce dossier afin que les auteurs répondent de leurs actes ».
Notons que c’est un audit qui a révélé les graves défaillances de ce siège de l’Assemblée nationale en construction à l’entrée de Porto-Novo, écartant d’office toute possibilité de poursuite de cette construction. Le Porte-parole du gouvernement Wilfried Houngédji avait déclaré que : « le site retenu pour ce bâtiment n’était pas approprié suivant les règles de l’art… Ce bâtiment en cours de réalisation à Porto-Novo est apparu à un moment donné comme la démonstration ultime du niveau de mauvaise gouvernance que notre pays avait atteint ces dernières années avant 2016 ». Dixit.
Gloria AKOAKOU