La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu son verdict dans une affaire de fraude présumée liée à l’attribution d’un marché public à la préfecture de Cotonou. Deux collaborateurs du préfet Alain Orounla ont été condamnés à deux ans de prison ferme.
Les faits remontent à l’attribution d’un marché de sécurité à une entreprise dirigée par le mari de la Personne responsable des marchés publics (PRMP) de la préfecture. L’assistant du préfet et le chef de service des affaires financières (CSAF) ont également été impliqués dans cette affaire.
Les accusations :
* Attribution irrégulière d’un marché public.
* Abus de fonctions et complicité.
* Non-paiement de primes de mission.
Lors des audiences, la PRMP a affirmé ne pas avoir été informée de l’attribution du marché à son mari. Ce dernier a déclaré avoir agi ainsi pour éviter tout conflit d’intérêts. L’assistant du préfet a nié toute implication, mais des éléments matériels ont été retrouvés à son domicile. Le CSAF a reconnu son rôle dans la procédure, mais a assuré que tout s’était déroulé dans le respect des règles.
L’affaire a été déclenchée par une plainte concernant le non-paiement de primes de mission. L’enquête a révélé des irrégularités dans les procédures d’attribution des marchés publics.
Le verdict :
* L’assistant du préfet et le CSAF ont été reconnus coupables d’abus de fonctions et condamnés à deux ans de prison ferme.
* le mari de la PRMP a été condammé lui aussi.
* La PRMP a été relaxée au bénéfice du doute.
Les avocats de la défense ont plaidé la clémence de la Cour.
Alassane IMOROU SANDA