Dans l’une de nos récentes publications face à la dernière sortie du premier président du renouveau démocratique Nicéphore Soglo qui a accusé l’actuel président Patrice Talon et son prédécesseur Boni Yayi dont il était très proche depuis un certain temps, d’être à l’origine des malheurs du Bénin, nous l’avons invité à la sagesse.
Aujourd’hui, il semble qu’il a retrouvé ses esprits. En effet, l’ancien chef de l’Etat béninois Nicéphore Soglo a adressé une correspondance à l’actuel président de la République du Bénin, Patrice Talon, selon média en ligne Banouto.
L’ancien président béninois a adressé un courrier à l’actuel locataire du palais de la Marina. Selon le quotidien L’Evènement précis, l’ancien chef de l’Etat et ex-maire de la ville de Cotonou a adressé le courrier au président béninois pour lui formuler ses vœux de nouvel an.
Interrogé par nos confrères, Nicéphore Soglo a confié « avoir formulé ses souhaits de bonne santé et heureuse année au Chef de l’Etat de l’Etat ». Le successeur de feu Général Mathieu Kérékou au palais de la présidence de la République du Bénin, apprend-on, s’est également montré préoccupé par la situation qui prévaut dans la sous-région ouest-africaine. Car l’actualité sous-régionale est actuellement marquée par les coups d’Etat au Mali, en Guinée et récemment au Burkina Faso. Outre le renversement de régime démocratique par l’armée, il y a aussi l’insécurité avec la multiplication des cas d’attaques terroristes. S’adressant au président Talon sur cette situation préoccupante, l’ex-dirigeant béninois et vice-président du forum des anciens chefs d’Etats et de gouvernement d’Afrique a indiqué qu’« aucune force au monde, aucune souffrance, aucune division ne peut arrêter les peuples noirs ».
Est-ce là des signes annonciateurs d’une réconciliation entre les deux hommes ? Loin de répondre à cette interrogation, cette correspondance de l’ancien président de la république semble mettre fin à leur désaccord. Est-ce un jeu d’apaisement où une simple formalité de présentation de vœux ?
Soutien de l’actuel président lors de la présidentielle 2016, l’ex-président et ex-maire de Cotonou est depuis plusieurs années, un pourfendeur avéré du pouvoir de la rupture.
Hilbert EDAH