« Les gens sont aujourd’hui en prison à cause de ce qu’ils ont dit et non de ce qu’ils ont fait… »
Interrogé à propos du 33ème anniversaire de la Conférence nationale des forces vives par Mohamed Hadi Idrissou sur ARZEKE FM de Parakou, l’ancien président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, est revenu sur la situation des détenus et exilés politiques.
« Qui ne veut pas être insulté ne doit pas se montrer en public », a déclaré Ousmane Batoko. « Dès que vous acceptez de vous montrer en public, vous acceptez par conséquent d’être contredit et critiqué », explique-t-il pour mettre en lumière la situation de certains compatriotes béninois qui sont en prison ou en exil. En d’autres termes, Ousmane Batoko déplore la détention de Réckya Madougou, Joël Aïvo et de nombreux autres prisonniers politiques. Car, dit-il, « les gens sont aujourd’hui en prison à cause de ce qu’ils ont dit et non à cause de ce qu’ils ont fait… moi-même je ne suis pas content de cette situation. »
Mieux, il dit prier toujours pour la résolution de cette situation, et surtout pour le président Talon, afin qu’il soit inspiré dans le bon sens et que la paix et la sérénité règnent dans le pays, qui a besoin de tous ses fils et filles pour sa construction.
« Je prie chaque fois afin que Dieu inspire le président Patrice Talon pour qu’il libère ceux qui sont en prison et permette le retour des exilés… », affirme-t-il.
Donc , pour sa fille Réckya Madougou, son ami Joël Aïvo et les autres prisonniers et exilés politiques, Ousmane Batoko demande la clémence du président Talon, afin que le Bénin tourne définitivement la page des prisonniers et exilés politiques. Que personne ne soit plus inquiété pour ce qui sort de sa bouche, tel est son souhait, à commencer par la libération de Réckya Madougou et de son ami Joël Aïvo