Ce mardi 04 juillet 2023 a débuté à l’hôtel Kobourou City de Parakou un atelier sur le thème ‘’Validation de l’étude de démarrage du projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale, à la prévention de l’extrémisme violent et la lutte contre les conflits liés à la transhumance’’. Sous la direction du Directeur de cabinet du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, du représentant du PNUD, du Préfet du Borgou et du Haut-Commissaire à la Sédentarisation des éleveurs (Hcse). Cet atelier a réuni plusieurs acteurs politiques, dirigeants communaux des 27 communes du Nord-Bénin, des chefs départementaux, des enseignants-chercheurs ainsi que les acteurs de la société civile. L’objectif principal de cette rencontre est de trouver des solutions pour prévenir les extrémismes violents et promouvoir la paix dans le Benin précisément dans les départements et communes touchés par l’extrémisme violent.
Le préfet du Borgou Djibril MAMA CISSE, après son mot de bienvenu à rappeler le but de cet atelier qui est de « prendre des mesures subséquentes afin de limiter la progression de l’extrémisme violent et la lutte contre des conflits liés à la transhumance ». « L’idée est de développer et d’assurer la sécurité, la cohésion sociale, renforcer la confiance et le sentiment d’appartenance des populations », a-t-il conclut.
En s’adressant aux participants, Mohamed Abchir, représentant résident du Pnud, expose les points que visent les responsables de cet atelier. Il vise à : « évaluer le contenu du rapport des consultants ; ajouter au rapport les données disponibles dans les études existantes non prises en compte par les consultants sur la prévention de l’extrémisme violent, la cohésion sociale et la lutte contre les conflits liés à la transhumance et enfin donner de grandes orientations pour la rédaction du rapport final ».
Pour lui, « cette rencontre permettra de répondre de façon plus pertinente à ces aspects pour mieux soutenir les efforts du gouvernement ». Pour finir, le représentant résident du Pnud à notifier que « cette étude s’étend ainsi aux 27 communes du Nord-Bénin et vise à fournir une vue holistique des dynamiques d’effritement de la cohésion sociale, des moteurs d’accentuation de l’extrémisme violent et des facteurs de risque des conflits liés à la transhumance ».
Pour le Directeur de cabinet du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Abasse OLOSSOUMARÉ « c’est un ambitieux projet dont l’objectif est de renforcer la résilience des populations des départements de la région septentrionale de notre pays confrontés depuis quelques temps, aux phénomènes de l’extrémisme violent, la radicalisation et le terrorisme ». Pour finir, il a profité de l’occasion pour remercier le Royaume des Pays-Bas et le PNUD pour leurs nombreux appuis et accompagnement de gouvernement du Bénin dans le cadre de la prévention et la lutte contre ces phénomènes.
Il faut noter que cet atelier est organisé par le gouvernement béninois en collaboration avec le Royaume des Pays-Bas et le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud). Ces travaux se poursuivent et prendront fin demain 5 juillet 2023.
Fallone CHABI-BONI
