Le rejet de la proposition de loi portant révision de la constitution de l’honorable Assan SEIBOU aux premières heures du samedi 02 mars 2023 continue de faire réagir beaucoup d’acteurs de la scène politique. Et justement, c’est dans ce cadre que Bip radio a interrogé l’ancien président de la Cour constitutionnelle, Théodore Holo.
En effet, selon ce dernier, ce rejet peut s’expliquer par une précipitation dans la procédure. Car il estime qu’un large débat n’a pas été mené avant l’examen de la proposition de loi portant révision de la constitution.
Mieux, il dit qu’à deux ans des élections de 2026, on avait encore assez de temps pour bien mener un débat sur la question et trouver un consensus pour afin que la proposition ne puisse aboutir. Ce qui n’a pas été le cas.
« La question de la révision concerne des élections qui auront lieu dans deux ans. N’avons-nous pas encore le temps de dialoguer pendant 06 mois voire un an afin de trouver un consensus ? Est-ce que les élections de 2026 auront lieu demain ? » A confié à Bip Radio ce samedi, le prédécesseur à la Cour constitutionnelle, de Maître Robert DOSSOU, avec qui ils ont eu à rédiger la constitution de 1990 sous la supervision du Père de la loi fondamentale le Pr. Maurice AHANHANZO GLELE.
Voilà des éléments selon le Pr Holo qui ont contribué à l’échec de la proposition de loi portant révision de la constitution de l’He Assan Séibou.